Aquò d'Aqui



Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 








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Aquò d’Aquí de novèmbre vos espèra !


Ultime opus de la formule que vous connaissez depuis 2001, ce numéro 290 clôt avec brio une longue série de journaux tabloïd. A ce numéro « collector », succèdera en décembre l’Aquò d’Aquí nouvelle formule. Ce sont nos abonnés qui ont permis cette mutation, en répondant nombreux à notre appel à sauver la presse en langue régionale. Et si vous le rejoigniez maintenant, afin de recevoir ce premier numéro, tout couleur, qui rajeunira la presse de langue d’oc en Provence ?



Aquò d’Aquí de novèmbre vos espèra !
Format tabloïd depuis 2001 pour affirmer sa qualité de journal, Aquò d’Aquí va changer de forme, dès le mois prochain. Nous travaillons d’arrache-pied à une nouvelle formule que les dons de nos abonnés ont permise.

Le format sera plus apte à la prise en mains, pendant que la pagination augmentera.

Puisque notre site web nous permet de vous servir rapidement l’information d’actualités, nous pouvons désormais aller plus au fond avec dossiers, enquêtes et témoignages, dans un mensuel auquel 300 d’entre vous ont choisi de s’abonner depuis le mois de juin. Anciens et nouveaux abonnés verront en décembre, dans leur boîte à lettres, la différence.

Vous pouvez encore les rejoindre. C’est tout le bien qu’on vous souhaite.

Le numéro 290 d’Aquò d’Aquí, en attendant l’heureux évènement, sera lui servi dans les jours qui viennent aux abonnés du mensuel. Qu’ils le gardent précieusement, dernier d’une époque de la presse d’expression occitane en Provence, témoignage de son combat pour garder, avec leur langue occitane, leur originalité dans le monde aux Provençaux, Niçois et Gavots, il est, comme on dit, « collector ».
 
Nos abonnés, que vous pouvez encore rejoindre, pourront lire une enquête sur la sécheresse, réelle, mais aux effets évités, de l’été 2016. Ils y découvriront l’itinéraire d’un jeune Parisien de la Vallée de l’Ubaye qui, piqué au vif par le mépris affiché pour sa langue méconnue, va se l’approprier jusqu’à devenir, en septembre dernier, Grand Prix Littéraire de Provence. Nous parlons bien de l’historien Philippe Martel.
 
Nos abonnés feront aussi connaissance avec les mots de la Durance, Géli Fossat nous invite en effet dans ce numéro, à descendre le cours de la rivière majeure de Provence, et à faire étape à chacun de ses affluents, pour bien saisir d’où viennent les noms du Jabron ou de l’Asse. Le mois d’après, le périple de ce draveur des noms de lieux l’amènera jusqu’au Rhône.
 
Connaissez-vous Les Dames de la Joliette ? L’ensemble Nova Troba ? Ce sont à ces groupes créatifs de la musique trad que nous nous intéressons ce mois-ci. Au violon ou aux flûtes, ils nous font connaitre les poètes occitans et, oh ! Surprise, on ne savait pas que Robèrt Laffont, un jour, ferait danser le public…
 
Mais qui fait danser les Provençaux, au sens figuré ? Les aménageurs de tout poil qui, peu ou prou, décident de vous faire vivre ici, travailler là, vivre vos loisirs ailleurs, peuvent-ils par leurs routes et leurs zones d’activités, créer les conditions d’un territoire, d’un vrai, d’un pays où vivre ? L’économiste Philippe Langevin ne le pense pas, et développe son idée : non ! Les technocrates ne fondent pas un territoire, ils peuvent au contraire le rendre confus.
 
Pour vous reposer, après ces considérations, nous vous inviterons à vous détendre dans les lieux de nature et de belle biodiversité de notre région, grâce au site internet que l’Agence Régionale pour l’Environnement a créé pour agréger les propositions de sortie de quarante gestionnaires de sites remarquables. Mais vous pourrez aussi choisir le rocking-chair et le crayon-gomme pour trouver les réponses aux mots mêlés en occitan de Reinat Toscano. Ou, entrer un instant dans la tête d’une enseignante d'occitan, confrontée à des demandes qu’on n’avait pas prévu lors de la formation au capes…Les plus lecteurs d'entre vous iront vite voir, eux, quels ouvrages nous propose ce mois-ci notre partenaire de l'Espaci Occitan de Gap.
 
Médéric Gasquet-Cyrus, en novembre, ne sera pas avare de mots « marseillais », ni d’humour. Ce n’est pas qu’il en soit ràspi d’habitude, mais là, il vous donnera matière à qualifier tous les harpagons que  vous croisez entre les Goudes et La Viste.
 
Enfin, si vous comptez aller au théâtre, si celui-ci vous parle croquant, n’hésitez pas à lire les articles que nous consacrons à l’Institut d’Estudis Occitans des Bouches-du-Rhône. Depuis septembre il vous invite à entendre votre langue régionale, à l’occasion de spectacles bilingues ou pas, qu’il propose : en septembre c’était La Crozada d’Uei à Aix, de Patrick Hutchinson ; en novembre ce sera Dominici assassin par défaut, d’André Neyton, à Marseille.

Pour s'abonner et soutenir la presse d'oc dans l'espace du provençal, de l'occitan alpin et du niçois, c'est ici.

Mardi 25 Octobre 2016
Michel Neumuller




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Aquò d’Aquí appelle à votre générosité pour franchir un cap difficile

Les transitions sont souvent un moment délicat, et votre journal vit une période de transitions où beaucoup doit être ré inventé. Cela à un coût, et l'équipe vous demande de participer au sauvetage d'Aquò d'Aquí

Ce n’est certes pas la première fois qu’Aquò d’Aquí demande à ses lecteurs et ami(e)s une aide pour surmonter un obstacle. S’il le fait encore c’est qu’il est devant un risque vital.

En 2016 le dessinateur Phavorin illustrait ainsi la solidarité entre votre journal et ses lecteurs



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