Poétesses d'oc, politique de l'enseignement des langues régionales, nouveautés éditoriales, démocratie locale empêchée...Abonnez-vous, vous ne le trouverez pas ailleurs en occitan
Dans l'Aquò d'Aquí de septembre, la jeune gasconne s'en explique longuement :
"Je n’ai pas lancé ce projet d’édition par frustration mais pour trois raisons : d’abord mon intérêt pour la poésie, vecteur essentiel de l’éveil des consciences qui n’a pas assez de place dans la société moderne ; puis mon souhait d’aider les femmes à mieux se positionner dans notre histoire ; enfin, parce que je veux contribuer à faire vivre et entendre notre langue d’oc."
Dans ce même numéro, Anne-Pierre Darées qui a donné corps à l'édition chez Reclams, en rajoute : il y aura en fait deux tomes, minimum, peut-être trois, en tout cas une sélection pour une édition en anglais, destination le public étasunien.
Vraiment nous vous conseillons ce numéro d'Aquò d'Aquí, pour le caractère inédit du projet auquel il consacre son dossier mensuel, et pour le caractère complet de l'information, sur l'initiative et sur les conditions dans lesquelles elle a été menée.
De même nous nous sommes intéressés aux conséquences sanitaires du confinement. Ne nous dites pas que vous en sortez indemnes ! Si ? alors c'est exceptionnel, car nous avons recueillis le retour d'expérience de deux femmes : une kinésithérapeute provençale et une psychologue catalane spécialisée dans le soutien des autistes...Les publics fragiles ont pâti, vraiment.
Mais il n'est pas besoin d'une pandémie pour affecter nos communes, il suffit pour cela d'un Etat français qui décide tout avec quelques technocrates, tous à l'ombre de la Tour Eiffel. Or, la démocratie locale, grâce à eux, est à son niveau critique, encéphalogramme quasi plat ! Nous en parlons avec le nouveau maire de Mouans-Sartoux ( 06 ), qui renonce à ses indemnités pour disposer d'un peu plus de budget. A lire absolument avant d'aller voter, la prochaine fois.
Il y a beaucoup d'autres choses dans ce numéro de rentrée, en particulier dans notre information sur l'enseignement et l'édition en occitan. Et puis, nous y annonçons aussi quelques nouveautés pour notre site web. Le long entretien que Laurenç Revest a obtenu de Florian Vernet y figurera par épisodes.
Florian Vernet, universitaire, linguiste, romancier, activiste pour l'occitan, a des opinions arrêtées pour ouvrir un avenir à l'usage de la langue. Nous pensons l'inviter à vous les dire en cinq périodes sur deux mois.
Et souvenez-vous ! Nos abonnés sont formidables. Encore ce mois-ci nous publions la liste de ceux qui ont fait un effort pour assurer l'avenir de notre ultime mensuel d'information sur la société d'ici, en langue occitane (un peu en français aussi, car vous demandez une passerelle vers la langue d'oc!).
Vous les rejoignez ? Sans tarder alors, pour ne pas manquer ce numéro exceptionnel.