Ces mois d'avril et de mai ont été tellement riches d'enseignements sur le plan politique et sociétal. Nos langues minoritaires, l'aurions nous cru, se sont faites entendre comme jamais ! Ces journaux qui les folklorisaient, ces politiques qui les ignoraient, ont commencé sérieusement à faire leur travail.
Et notre démocratie parlementaire s'est vue éhontément bafouée par les institutions. Le ministre de l'Enseignement s'est imaginé que sa seule volonté valait mieux que les décisions de la représentation nationale élue. Quant au Conseil Constitutionnel, il a sans fard rejeté son code de bonne conduite pour s'attaquer jusqu'à l'innocente tilde, se mêlant de l'identité de citoyens français pour la déclarer inconstitutionnelle.
Incroyable ! Et pourtant...
Et notre démocratie parlementaire s'est vue éhontément bafouée par les institutions. Le ministre de l'Enseignement s'est imaginé que sa seule volonté valait mieux que les décisions de la représentation nationale élue. Quant au Conseil Constitutionnel, il a sans fard rejeté son code de bonne conduite pour s'attaquer jusqu'à l'innocente tilde, se mêlant de l'identité de citoyens français pour la déclarer inconstitutionnelle.
Incroyable ! Et pourtant...
Visites linguistiques à La Réunion et à Monaco, évocation du Massilia Sound System, nouvelles publications, et loi Molac...
Evidemment nous analysons dans notre numéro de juin tenants et aboutissants de cette affaire qui est loin d'être close. Au plus haut sommet de l'Etat, elle devient d'ailleurs une affaire d'Etat. Quelle que soit l'issue, d'ores et déjà nous savons que la préoccupation de l'enseignement des langues régionales en France ne sera plus tenue comme quantité négligeable.
Nous allons parler de langue régionale bien loin de Marseille-Toulouse-Bordeaux, avec Joaquim Blasco, qui nous donne à connaître, dans notre magazine de juin, l'importance de l'écrit en créole à La Réunion, et en particulier de l'écrit public, un atout fantastique pour l'apprentissage d'une langue minoritaire.
Et nous resterons sur cette thématique avec le linguiste le plus espiègle de l'hexagone, Médéric Gasquet-Cyrus, qui s'est intéressé à ce ligure dialectal qu'est le monégasque.
Massilia Sound System a pris le maquis, avec le cinéaste Christian Philibert (Les quatre saisons d'Espigoule) à l'occasion de la sortie du dernier album du groupe marseillais. Il nous entraîne dans les bois, à la suite de Gaspard de Besse.
Et du côté de Montpellier, un siècle encore avant Gaspard, nous faisons connaissance avec l'œuvre de l'avocat Roudil, chroniqueur à la plume leste, car grand amoureux, grâce à Claire Toreilles, qui met son abondante production littéraire à notre portée.
Quant à Eliana Tourtet, elle rend un hommage à Robert Marti, au moins aussi sensible que celui qu'elle avait proposé à nos lecteurs voici deux mois à propos de Sergi Bec.
Enfin, comme deux à trois fois par an, nous rendons aussi nous même un hommage aux vivants, ceux qui font un don à Aquò d'Aquí. Nous vous en proposons la liste. Ils nous permettent, par leur générosité, de proposer des contenus de qualité en occitan à prix plus qu'abordable à un public qui n'a pas toujours de gros moyens.
Avec eux, l'occitan, c'est vraiment pour tous !
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Nous allons parler de langue régionale bien loin de Marseille-Toulouse-Bordeaux, avec Joaquim Blasco, qui nous donne à connaître, dans notre magazine de juin, l'importance de l'écrit en créole à La Réunion, et en particulier de l'écrit public, un atout fantastique pour l'apprentissage d'une langue minoritaire.
Et nous resterons sur cette thématique avec le linguiste le plus espiègle de l'hexagone, Médéric Gasquet-Cyrus, qui s'est intéressé à ce ligure dialectal qu'est le monégasque.
Massilia Sound System a pris le maquis, avec le cinéaste Christian Philibert (Les quatre saisons d'Espigoule) à l'occasion de la sortie du dernier album du groupe marseillais. Il nous entraîne dans les bois, à la suite de Gaspard de Besse.
Et du côté de Montpellier, un siècle encore avant Gaspard, nous faisons connaissance avec l'œuvre de l'avocat Roudil, chroniqueur à la plume leste, car grand amoureux, grâce à Claire Toreilles, qui met son abondante production littéraire à notre portée.
Quant à Eliana Tourtet, elle rend un hommage à Robert Marti, au moins aussi sensible que celui qu'elle avait proposé à nos lecteurs voici deux mois à propos de Sergi Bec.
Enfin, comme deux à trois fois par an, nous rendons aussi nous même un hommage aux vivants, ceux qui font un don à Aquò d'Aquí. Nous vous en proposons la liste. Ils nous permettent, par leur générosité, de proposer des contenus de qualité en occitan à prix plus qu'abordable à un public qui n'a pas toujours de gros moyens.
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