Voici tout juste trois siècles éclatait à Marseille, l’ultime mais terrifiante épidémie de peste qui tua la moitié au moins de la population. Pour lutter contre l’épidémie véhiculée par le commerce mondial – des tissus provenant de Turquie – les autorités recoururent au confinement. Cela vous rappelle quelque chose ?
Notre numéro d’avril examine à la loupe le problème coronavirus et les solutions imaginées par les autorités, il recourt aux témoignages régionaux des pays d’oc : médecins, citoyens confinés, historien… Une mise en perspective sur la moitié de l’espace éditorial de la revue.
Notre numéro d’avril examine à la loupe le problème coronavirus et les solutions imaginées par les autorités, il recourt aux témoignages régionaux des pays d’oc : médecins, citoyens confinés, historien… Une mise en perspective sur la moitié de l’espace éditorial de la revue.
Chez nos abonnés vers le 10 avril.
Ce que nous vivons interroge toute la société humaine. Nous le faisons d'un point de vue régionaliste, avec de multiples regards dans ce numéro
Si Philippe Martel s’intéresse aux épidémies de peste du moyen âge comme un prélude terrible au changement d’époque que signera notre Renaissance, nous exhumons (avec JY Royer et les Alpes de Lumières) un texte de 1478, quand la peste menaçant la petite ville de Forcalquier, le scribe communal en nota la chronique en occitan.
Alan Viau nos lecteurs le connaissent déjà comme grand vulgarisateur de Frédéric Mistral, mais là c’est le médecin de base qui s’exprime, et souligne sans complaisance les errements des conseils scientifiques. Ils semblent poursuivre d’autres but que la santé publique en situation d’urgence.
Le désormais fameux professeur Didier Raoult est-il vilippendé en raison de ses cheveux longs, ou parce que l’establishment ne peut supporter qu’un Marseillais – fut-il de notoriété internationale – trouve des solutions pratiques à l’épidémie, sans poursuivre la mise sur le marché d’un nouveau médicament juteux pour ses supporters ?…
Et Pythéas dans tout ça ?! Mais oui, déjà au début de notre ère le scientifique marseillais était considéré comme menteur et galéjeur par l’establishment scientifique du temps : le savant Massaliote, on ne voulait pas le croire, avait vu le premier ce qu’était la banquise vers 330 avant JC.
Eliana Tourtet de son côté effectue un retour en elle même, examine son univers habituel mais négligé, reconsidère choses et gens, événements et petits actes du quotidien. C’est notre journal du confinement, et il recadre nos vies de gens pressés.
Médéric Gasquet Cyrus lui, cherche à nous confiner...en provençal, précisément en parler marseillais. C’est évidemment truculent, tant pis pour l’anxiété associée au confinement.
Quant à l’anthropologue du langage Jaume Costa, il poursuit le déroulement des chroniques entamé en octobre 2019 : l’occitan est perdu, s’il ne réagit pas...Et Jaume nous met sous les yeux les données du problème, croit en la revitalisation, à condition que la défense de la langue s’associe à la défense de la vie, tout simplement. Les exemples fourmillent, il les décortique avec méthode. Ce mois-ci il vous le dit franchement : courir après des projets culturels subventionnés ne nous fera pas reviscolar la lenga...Il faut plus, et différemment. D’ailleurs Robèrt Lafont ne disait il pas la même chose ?
Phavorin, notre facétieux dessinateur permettra t-il enfin au naufragé (un confiné de longue, lui...) de rejoindre la civilisation ? Permettez vous d’en douter, tant l’humour de cette série BD s’appuie sur la frustration.
En tout cas, la frustration n’est pas la caractéristique des enseignants de l’école publique bilingue en Tarn-et-Garonne. Ce mois-ci Daidier Mir interroge une conseillère pédagogique qui livre les petits secrets d’un projet réussi : établir un plan de conquête, compter sur des enseignants motivés et formés, et gagner les parents d’élèves...Pour les élèves, merci, eux entrent tout de suite avec bonheur dans le projet. Amis enseignants, profitez-en car ces innovations vous pourrez vous en inspirer pour soutenir votre propre projet...ou penser à votre futur propre projet.
Ce numéro nous en sommes fiers. Il sera aussi agréable à lire qu’utile aux gens d’action. Il brasse l’essentiel des parlers d’Oc, il vous donne des clefs pour progresser sans peine en occitan. Mais, mais, mais…
La fragilité économique d’Aquò d’Aquí doit être prise en compte par ses lecteurs, c’est la condition principale de sa survie et de son développement. La crise sanitaire sera aussi une crise économique, n’en doutez pas. Nos aides publiques, nous le pensons sérieusement, seront affectées. Nous ne croyons pas aux discours rassurants des subventionneurs, nous savons d’expérience que défendre notre langue minoritaire ne leur apparaît jamais comme une priorité.
Alors, vos abonnements, vos ré-abonnements sans tarder, vos dons, votre aide à la promotion de notre titre, ce sont les soutiens les plus solides, sur lesquels nous appuyer. Pensez-y, svp faites un effort. Nous sommes le dernier titre à défendre non seulement la langue d’oc dans l’univers de l’information d’actualité sur la société des pays d’Oc, mais encore le seul qui le fasse dans une optique pédagogique.
Aquò d’Aquí n’est pas seulement un titre en occitan qui respecte les différentes graphies et des dialectes variés. Il aide aussi ses lecteurs à regagner la langue perdue.
Merci de vos soutiens !
Alan Viau nos lecteurs le connaissent déjà comme grand vulgarisateur de Frédéric Mistral, mais là c’est le médecin de base qui s’exprime, et souligne sans complaisance les errements des conseils scientifiques. Ils semblent poursuivre d’autres but que la santé publique en situation d’urgence.
Le désormais fameux professeur Didier Raoult est-il vilippendé en raison de ses cheveux longs, ou parce que l’establishment ne peut supporter qu’un Marseillais – fut-il de notoriété internationale – trouve des solutions pratiques à l’épidémie, sans poursuivre la mise sur le marché d’un nouveau médicament juteux pour ses supporters ?…
Et Pythéas dans tout ça ?! Mais oui, déjà au début de notre ère le scientifique marseillais était considéré comme menteur et galéjeur par l’establishment scientifique du temps : le savant Massaliote, on ne voulait pas le croire, avait vu le premier ce qu’était la banquise vers 330 avant JC.
Eliana Tourtet de son côté effectue un retour en elle même, examine son univers habituel mais négligé, reconsidère choses et gens, événements et petits actes du quotidien. C’est notre journal du confinement, et il recadre nos vies de gens pressés.
Médéric Gasquet Cyrus lui, cherche à nous confiner...en provençal, précisément en parler marseillais. C’est évidemment truculent, tant pis pour l’anxiété associée au confinement.
Quant à l’anthropologue du langage Jaume Costa, il poursuit le déroulement des chroniques entamé en octobre 2019 : l’occitan est perdu, s’il ne réagit pas...Et Jaume nous met sous les yeux les données du problème, croit en la revitalisation, à condition que la défense de la langue s’associe à la défense de la vie, tout simplement. Les exemples fourmillent, il les décortique avec méthode. Ce mois-ci il vous le dit franchement : courir après des projets culturels subventionnés ne nous fera pas reviscolar la lenga...Il faut plus, et différemment. D’ailleurs Robèrt Lafont ne disait il pas la même chose ?
Phavorin, notre facétieux dessinateur permettra t-il enfin au naufragé (un confiné de longue, lui...) de rejoindre la civilisation ? Permettez vous d’en douter, tant l’humour de cette série BD s’appuie sur la frustration.
En tout cas, la frustration n’est pas la caractéristique des enseignants de l’école publique bilingue en Tarn-et-Garonne. Ce mois-ci Daidier Mir interroge une conseillère pédagogique qui livre les petits secrets d’un projet réussi : établir un plan de conquête, compter sur des enseignants motivés et formés, et gagner les parents d’élèves...Pour les élèves, merci, eux entrent tout de suite avec bonheur dans le projet. Amis enseignants, profitez-en car ces innovations vous pourrez vous en inspirer pour soutenir votre propre projet...ou penser à votre futur propre projet.
Ce numéro nous en sommes fiers. Il sera aussi agréable à lire qu’utile aux gens d’action. Il brasse l’essentiel des parlers d’Oc, il vous donne des clefs pour progresser sans peine en occitan. Mais, mais, mais…
La fragilité économique d’Aquò d’Aquí doit être prise en compte par ses lecteurs, c’est la condition principale de sa survie et de son développement. La crise sanitaire sera aussi une crise économique, n’en doutez pas. Nos aides publiques, nous le pensons sérieusement, seront affectées. Nous ne croyons pas aux discours rassurants des subventionneurs, nous savons d’expérience que défendre notre langue minoritaire ne leur apparaît jamais comme une priorité.
Alors, vos abonnements, vos ré-abonnements sans tarder, vos dons, votre aide à la promotion de notre titre, ce sont les soutiens les plus solides, sur lesquels nous appuyer. Pensez-y, svp faites un effort. Nous sommes le dernier titre à défendre non seulement la langue d’oc dans l’univers de l’information d’actualité sur la société des pays d’Oc, mais encore le seul qui le fasse dans une optique pédagogique.
Aquò d’Aquí n’est pas seulement un titre en occitan qui respecte les différentes graphies et des dialectes variés. Il aide aussi ses lecteurs à regagner la langue perdue.
Merci de vos soutiens !