Chaque mois la publication de ce mensuel sociétal en occitan (à 70%, car il vous vante aussi en français les produits culturels occitans) est un petit miracle. Ce mois-ci sa publication nous a valu d'être mis en valeur par Ràdio Lengadoc et par un bouquet de radios locales en Béarn pour l'essentiel.
Au sommaire de ce numéro de rentrée : pass sanitaire et covid longs, enseignement bilingue et immersif en occitan, incendies de forêts, politique linguistique en faveur des idiomes de Mayotte, "Puy du Fou" provençal contesté, et prémisces de la graphie classique au Moyen âge... entre autres !
Au sommaire de ce numéro de rentrée : pass sanitaire et covid longs, enseignement bilingue et immersif en occitan, incendies de forêts, politique linguistique en faveur des idiomes de Mayotte, "Puy du Fou" provençal contesté, et prémisces de la graphie classique au Moyen âge... entre autres !
Ce numéro 338 de septembre attend votre abonnement, ou votre ré abonnement ! N'oubliez pas que la feuille d'accompagnement de votre journal - un excellent brouillon, ne la jetez pas ! - vous renseigne sur le numéro de fin de votre abonnement. Pour la survie de votre mensuel votre réabonnement dans les temps est essentiel.
Notre éditorial, à ce sujet, vous dira mieux à quel point la politique régionale provençale peut ou pas affecter la survie de notre titre. Depuis 2018 ce journal créé provençal en 1987, élargit en effet ses horizons, et vous propose depuis 2018 des contenus de qualité en différentes variétés de l'occitan, telles que le provençal, le niçois, l'alpin d'oc, le languedocien, et nous avons bien l'intention d'élargir encore. Vous nous y aidez ?
Au sommaire nous vous proposons un long entretien avec Martine Ralu, qui préside Oc Bi, l'association de parents d'élèves de l'enseignement bilingue occitan-français. Avec elle nous examinons un véritable mode d'emplois pour gagner l'ouverture de nouvelles filières bilingues dans les écoles publiques. Cette rentrée, Oc Bi en compte cinq nouvelles, et ça ne se fait pas tout seul ; la démarche qu'elle explique aidera tous ceux qui souhaitent mener un projet mais ne savent pas par où commencer.
Et puis ces incendies de forêt (nous disons "fuecs de còlas") qui ont causé tant de dégâts humains et écologiques, en Provence notamment - mais aussi ailleurs autour de la Méditerranée, nous essayons d'en déterminer les causes profondes, à l'aide d'études de géographes et statisticiens. Oubliez les pyromanes ! ils sont anecdotiques là-dedans : le mégot provoque plus de drames que le malade...
La covid, on n'a pas fini d'en parler, n'est-ce pas ? Ce mois-ci nous essayons de comprendre pourquoi le refus vaccinal touche surtout une ligne territoriale qui va de Nice à Bordeaux. Et croyez nous, ça n'a rien à voir avec le refus des antennes de téléphonie mobile ou le vote Le Pen, comme l'a interprété une fine équipe d'un think tank parisien...
Au XIIème siècle les scribes qui écrivent en langue vernaculaire commencent à trouver des solutions graphiques pratiques pour rendre compte de la langue occitane à l'écrit. Et l'étonnant est qu'ils les font homogènes, assez pour qu'on puisse lire communément la langue d'oc sans soucis depuis l'Italie jusqu'à l'Atlantique ! Si Dante, dont on célèbre le 700ème anniversaire de la disparition peut parler de "langue d'oc", c'est qu'elle offrait des textes homogènes sur le plan des codes d'écritures. A méditer par les promoteurs d'une idée anti-mistralienne, selon laquelle il n'y aurait non pas une langue d'oc, mais des langues d'oc. L'historien Philippe Martel nous explique cela, comme d'habitude, très bien.
A Mayotte, territoire français depuis 1974, mais sous domination déjà un siècle avant, cette inclusion tardive semble avoir joué pour conserver vive et conservée la langue shimaoré. La télévision "régionale" et des intellectuels investis semblent là jouer un rôle positif nous démontre Joaquim Blasco, qui, après l'exemple du créole réunionnais, s'attaque à la question de la diglossie et du rôle de l'école et des médias dans les politiques linguistiques qu'on ignore généralement sur le continent. In fine, l'auteur nous donne de belles pistes pour inventer des politiques linguistiques de sauvegarde et développement chez nous même.
Et puis, vous l'avez remarqué, l'été dernier a marqué le retour des Ecoles et autres Universités d'été occitanes. Les Rescontres Oc de Provença sont cette année encore aux abonnés absents, mais à Nîmes et Villeneuve sur Lot s'est joué un renouveau marqué par l'enthousiasme et la jeunesse. Nous examinons tout ça avec les organisateurs.
Bonne lecture et, souvenez vous, sans vous la presse occitane de qualité n'existerait pas. Abonnez-vous !
Notre éditorial, à ce sujet, vous dira mieux à quel point la politique régionale provençale peut ou pas affecter la survie de notre titre. Depuis 2018 ce journal créé provençal en 1987, élargit en effet ses horizons, et vous propose depuis 2018 des contenus de qualité en différentes variétés de l'occitan, telles que le provençal, le niçois, l'alpin d'oc, le languedocien, et nous avons bien l'intention d'élargir encore. Vous nous y aidez ?
Au sommaire nous vous proposons un long entretien avec Martine Ralu, qui préside Oc Bi, l'association de parents d'élèves de l'enseignement bilingue occitan-français. Avec elle nous examinons un véritable mode d'emplois pour gagner l'ouverture de nouvelles filières bilingues dans les écoles publiques. Cette rentrée, Oc Bi en compte cinq nouvelles, et ça ne se fait pas tout seul ; la démarche qu'elle explique aidera tous ceux qui souhaitent mener un projet mais ne savent pas par où commencer.
Et puis ces incendies de forêt (nous disons "fuecs de còlas") qui ont causé tant de dégâts humains et écologiques, en Provence notamment - mais aussi ailleurs autour de la Méditerranée, nous essayons d'en déterminer les causes profondes, à l'aide d'études de géographes et statisticiens. Oubliez les pyromanes ! ils sont anecdotiques là-dedans : le mégot provoque plus de drames que le malade...
La covid, on n'a pas fini d'en parler, n'est-ce pas ? Ce mois-ci nous essayons de comprendre pourquoi le refus vaccinal touche surtout une ligne territoriale qui va de Nice à Bordeaux. Et croyez nous, ça n'a rien à voir avec le refus des antennes de téléphonie mobile ou le vote Le Pen, comme l'a interprété une fine équipe d'un think tank parisien...
Au XIIème siècle les scribes qui écrivent en langue vernaculaire commencent à trouver des solutions graphiques pratiques pour rendre compte de la langue occitane à l'écrit. Et l'étonnant est qu'ils les font homogènes, assez pour qu'on puisse lire communément la langue d'oc sans soucis depuis l'Italie jusqu'à l'Atlantique ! Si Dante, dont on célèbre le 700ème anniversaire de la disparition peut parler de "langue d'oc", c'est qu'elle offrait des textes homogènes sur le plan des codes d'écritures. A méditer par les promoteurs d'une idée anti-mistralienne, selon laquelle il n'y aurait non pas une langue d'oc, mais des langues d'oc. L'historien Philippe Martel nous explique cela, comme d'habitude, très bien.
A Mayotte, territoire français depuis 1974, mais sous domination déjà un siècle avant, cette inclusion tardive semble avoir joué pour conserver vive et conservée la langue shimaoré. La télévision "régionale" et des intellectuels investis semblent là jouer un rôle positif nous démontre Joaquim Blasco, qui, après l'exemple du créole réunionnais, s'attaque à la question de la diglossie et du rôle de l'école et des médias dans les politiques linguistiques qu'on ignore généralement sur le continent. In fine, l'auteur nous donne de belles pistes pour inventer des politiques linguistiques de sauvegarde et développement chez nous même.
Et puis, vous l'avez remarqué, l'été dernier a marqué le retour des Ecoles et autres Universités d'été occitanes. Les Rescontres Oc de Provença sont cette année encore aux abonnés absents, mais à Nîmes et Villeneuve sur Lot s'est joué un renouveau marqué par l'enthousiasme et la jeunesse. Nous examinons tout ça avec les organisateurs.
Bonne lecture et, souvenez vous, sans vous la presse occitane de qualité n'existerait pas. Abonnez-vous !