Anne, Joan-Glaudi, Paul, Céline...chantent, écrivent, publient... en occitan. C'est leur premier dénominateur commun ; le second c'est de rester à la maison; mais ça, c'est devenu assez commun n'est-ce pas ?
Quel monde retrouverons-nous ? Quel monde voulons-nous ? Et notre langue déjà confinée par force depuis l'édit de Villers-Cotterêts, là-dedans ?
Quel monde retrouverons-nous ? Quel monde voulons-nous ? Et notre langue déjà confinée par force depuis l'édit de Villers-Cotterêts, là-dedans ?
Onze pages à refaire le monde plus solidaire, moins consumériste, et à penser une société plus diverse et respectueuse.
Le monde d'après ? Dans ce numéro vous en parlez, ils en parlent, on le fait ?...et pas qu'en français
Vous êtes nombreux à profiter de cette assignation à résidence pour y penser, et à nous le dire. Voici que nous le restituons, en espérant que ces témoignages favoriseront le débat demain. Nous avons à y gagner, pour un monde que nous voulons tous construire, plus juste, plus commun, moins consumériste.
Déjà le mois dernier vous aviez fait connaissance avec les méditations montagnardes d'Eliana Tourtet, et vous la retrouverez ce mois-ci.
Pour autant l'économie sera mise à mal par ce qui pourrait être une transition, et nous avons choisi les gîtes ruraux de nos Alpes de Provence pour en parler. Car leur état d'esprit pourrait coller avec le votre, vous qu'Amazon fait à minima réfléchir sur le futur que vous souhaitez.
Notre langue d'oc dans ce monde ne profite pas globalement de la culture de projet, qui ne valorise que l'éphémère et craint la stratégie pour l'avenir. Jaume Costa, l'anthropologue du langage nous l'avait déjà dit le mois passé. Il y revient et comme d'habitude, nourrit sa réflexion d'exemples et d'ouvrages. Vivifiant ! Une pensée dont il faut s'emparer, l'auteur ne demande pas mieux.
Felip Martel lui s'est souvenu qu'en ce mois de mai nous commémorons un événement terrible, la peste de Marseille, qui a sans doute exterminé le quart de la population provençale en 1720-21. Avouez qu'en temps de pandémie, l'enseignement du passé doit être examiné. L'histoire n'est pas une science de l'inutile, si vous vouliez vous en convaincre...
Andrieu Abbe , de son côté, vous emmène réfléchir à la peur de l'étranger en Inde. Là-bas, l'étranger c'est lui. Une position qui incite à réfléchir.
L'écrivaine Danielle Julien elle, ne se laissera pas "enfariner". A tous les pouvoirs qui voudraient nous faire porter la culpabilité de ce qui arrive, alors qu'ils ont maltraité la planète elle dit...Non, lisez la plutôt, car la sainte colère peut aussi s'arranger d'une pensée complexe.
Et puis, un confiné depuis toujours continue lui à vous dire sa vie...Notre pauvre Naufragat, que son père Gerard Phavorin, ne se décide toujours pas à libérer de son île prison!
Au fond, ces temps incertains, cette sorte d'injuste incarcération, cette peur de l'autre à laquelle nous résistons, et ce monde rénové que nous souhaitons, s'exprime par la diversité des voix dans ce numéro de printemps. Essayez de voir le monde à travers votre société et par sa langue, vous pourriez être agréablement surpris.
Mais n'oubliez pas, cette voix originale, la votre, ne peut s'exprimer que parce que vous le voulez. Abonnez-vous, faites nous connaître, vous serez moins seuls à penser le monde différemment.
Déjà le mois dernier vous aviez fait connaissance avec les méditations montagnardes d'Eliana Tourtet, et vous la retrouverez ce mois-ci.
Pour autant l'économie sera mise à mal par ce qui pourrait être une transition, et nous avons choisi les gîtes ruraux de nos Alpes de Provence pour en parler. Car leur état d'esprit pourrait coller avec le votre, vous qu'Amazon fait à minima réfléchir sur le futur que vous souhaitez.
Notre langue d'oc dans ce monde ne profite pas globalement de la culture de projet, qui ne valorise que l'éphémère et craint la stratégie pour l'avenir. Jaume Costa, l'anthropologue du langage nous l'avait déjà dit le mois passé. Il y revient et comme d'habitude, nourrit sa réflexion d'exemples et d'ouvrages. Vivifiant ! Une pensée dont il faut s'emparer, l'auteur ne demande pas mieux.
Felip Martel lui s'est souvenu qu'en ce mois de mai nous commémorons un événement terrible, la peste de Marseille, qui a sans doute exterminé le quart de la population provençale en 1720-21. Avouez qu'en temps de pandémie, l'enseignement du passé doit être examiné. L'histoire n'est pas une science de l'inutile, si vous vouliez vous en convaincre...
Andrieu Abbe , de son côté, vous emmène réfléchir à la peur de l'étranger en Inde. Là-bas, l'étranger c'est lui. Une position qui incite à réfléchir.
L'écrivaine Danielle Julien elle, ne se laissera pas "enfariner". A tous les pouvoirs qui voudraient nous faire porter la culpabilité de ce qui arrive, alors qu'ils ont maltraité la planète elle dit...Non, lisez la plutôt, car la sainte colère peut aussi s'arranger d'une pensée complexe.
Et puis, un confiné depuis toujours continue lui à vous dire sa vie...Notre pauvre Naufragat, que son père Gerard Phavorin, ne se décide toujours pas à libérer de son île prison!
Au fond, ces temps incertains, cette sorte d'injuste incarcération, cette peur de l'autre à laquelle nous résistons, et ce monde rénové que nous souhaitons, s'exprime par la diversité des voix dans ce numéro de printemps. Essayez de voir le monde à travers votre société et par sa langue, vous pourriez être agréablement surpris.
Mais n'oubliez pas, cette voix originale, la votre, ne peut s'exprimer que parce que vous le voulez. Abonnez-vous, faites nous connaître, vous serez moins seuls à penser le monde différemment.