
« J’ai évidemment commencé à en parler chez moi, sur les marchés, à la mairie, entre amis, de façon basique, et j’ai rencontré beaucoup de sympathie » nous explique JL Racouchot.
Réunions publiques, flyers, contact avec d’autres associations…avec deux autres membres particulièrement impliqués, il va maintenant déployer l’éventail des actions propres à séduire quelques jeunes parents.
« Nous allons commencer par le début, c’est-à-dire ouvrir une section de maternelle, puis au fur et à mesure que les calandrons grandissent, ajouter une nouvelle section. Mais il faut pour cela qu’au moins trois parents se disent intéressés. S’il y en a plus, c’est évidemment beaucoup mieux ».
Voie royale au plurilinguisme

« Le linguiste Claude Hagège et quelques autres nous l’apprennent depuis longtemps : l’enfant qui acquiert tôt une seconde langue deviendra plus aisément plurilingue. Quand votre univers quotidien crédibilise la langue que vous apprenez, c’est bien sûr encore mieux, encore plus facile. Ici le provençal facilitera les choses ». JL Racouchot, lui-même enseignant, fraîchement retraité, est intarissable sur le sujet.
A la calandreta, l’expérience des autres structures similaires le montre, on fait venir des intervenants extérieurs, depuis le musicien jusqu’au paysan provençalophone…et pour le plaisir des jeunes écoliers, histoires, anecdotes, jeux et chansons les mettent sur la voie d’un futur succès scolaire auquel n’avaient pas pensé les parents, au départ juste désireux que leurs enfants aient du provençal dans l’oreille.
Les parents peuvent se faire connaître dès maintenant

« Nous recherchons pour ce projet des parents dont l’enfant est âgé de moins de deux ans et demi, afin qu’il ait l’âge requis pour une petite section de maternelle quand nous aurons créé en pratique l’école », précise le président de l’association de préfiguration.
Avis aux crèches de la région de l’Isle sur la Sorgue…