
27 écoles ont présenté la pièce « Lo Bossut », une réflexion sur le regard porté sur le handicapé. 120 classes y ont envoyé 2561 enfants des écoles élémentaires du département.
Mais dans ces « Basses Alpes » comme on disait jusqu’en 1970, plus aucune de ces écoles ne propose un enseignement de langue régionale : pas ou peu de compétences des maîtres, une formation assurée à l’Espe, mais que peu d’apprentis-maîtres suivent ; des parents qui ne transmettent plus, et qui le plus souvent ne parlent pas provençal ou alpin d’oc…Air connu.
C’est donc dans ce contexte difficile le travail commun de l’Asoc et de l’IEO qui mérite le terme d’innovation. Cécile Pelissier, la présidente de l’IEO, en appui de l’Asoc, a visité les classes avant l’arrivée du Teatre de la Rampa.
Les associations font, le Département soutient

Le protocole a ainsi permis à plusieurs milliers d’enfants de bien profiter de la tournée théâtrale ; et le plaisir d’apprendre, les pédagogues le savent, reste le meilleur moyen de bien apprendre.
Ne reste qu’a voir émerger une grande envie de transmettre la langue régionale parmi les enseignants touchés. « Pourquoi ne pas faire également une préparation des élèves professeurs des écoles de l’Espe ? demandent les promoteurs de la langue d’oc du département alpin ? Quatre s’y essaient, qui demain pourraient enseigner le provençal.
C’est le vœu de Nathalie Ponce-Gassier, l’élue départementale déléguée à la Langue et Culture Régionale. Mais si son Conseil Départemental reste le seul provençal à imaginer et mettre en œuvre un Schéma Départemental pour la Langue Régionale, il ne pourra qu’accompagner les bonnes volontés. De l’avis général associatif, cet accompagnement ne fait jamais défaut.
Vitalité associative bas-alpine
« Ce qu’il nous manque, mais là nous sommes dépendants de l’Education Nationale, c’est l’ouverture de cours de langue régionale dans les collèges, donc l’affectation de capéciens » souligne Nathalie Ponce-Gasset.
Jusqu’à présent, l’offre est limitée : deux établissements et un seul enseignant du secondaire. L’Académie fait valoir l’absence d’inscrits, mais comment s’inscrire quand le cours n’existe pas ?