Le collège Révolution dispose d'une section bilingue, aujourd'hui en danger de disparition (photo XDR)
Une dizaine d’élèves intégraient cette classe depuis six ans. Ils viennent aujourd’hui tous des Calandretas
de la ville : Jòrgi Gròs et Aimat Serre. les calendrons pouvaient ainsi poursuivre leurs études partiellement en occitan. La section bilingue assure en effet trois heures d’occitan par semaine et autant de cours d’histoire géographie en occitan. Deux enseignants interviennent particulièrement pour ces cours-là.
« Chaque année de deux à cinq élèves les rejoignaient pour la même raison, tant que le collège a été hors secteur » nous explique un parent d’élève. Mais il y a trois ans, cette possibilité a disparu, quand le collège a appliqué strictement la règle de sectorisation. Priorité dès lors aux inscrits des quartiers environants.
Avec la fin des dérogations sectorielles accordées, les effectifs ont décru. « Cette année, certaines familles de calendrons ont quitté la ville, et leurs enfants étant scolarisés ailleurs, les effectifs ont encore décru » souligne Lisa Gròs, de la Marpoc, l’IEO local, qui lance une pétition.
« Chaque année de deux à cinq élèves les rejoignaient pour la même raison, tant que le collège a été hors secteur » nous explique un parent d’élève. Mais il y a trois ans, cette possibilité a disparu, quand le collège a appliqué strictement la règle de sectorisation. Priorité dès lors aux inscrits des quartiers environants.
Avec la fin des dérogations sectorielles accordées, les effectifs ont décru. « Cette année, certaines familles de calendrons ont quitté la ville, et leurs enfants étant scolarisés ailleurs, les effectifs ont encore décru » souligne Lisa Gròs, de la Marpoc, l’IEO local, qui lance une pétition.
Deux manifestations et une pétition
En somme, un trou d’air dans la fréquentation de cette classe bilingue pourrait valoir sa disparition. « C’est réellement dommage, car l’année suivante nous savons que, mathématiquement, cet effectif remontera » ajoute Lisa Gròs. Les questions posées aux parents des calendrons montrent en effet que l'effectif pourrait remonter au dessus de dix élèves.
La disparition possible de la section bilingue français-occitan a été évoquée par la direction du collège, ce qui a mis en émoi parents, enseignants, Institut d’Estudis Occitan et la Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc. D’autant que l’argument d’une rentabilité du cours (le rapport coût/nombre d’élèves) aurait été mis en avant.
De source fiable nous savons que l’Inspection d’Académie est en recherche d’un autre site pour assurer la rentrée 2013.
Cependant beaucoup considèrent qu’un hiatus au collège Révolution serait fatal à la section bilingue. « Il suffirait de rouvrir la possibilité de déroger à la carte scolaire pour que l’effectif remonte » nous dit un des défenseurs de cette section, en arguant du caractère particulier, à protéger absolument, d'un établissement enseignant dans la langue du pays.
Avec d’autres, il manifestera pour ce maintien mercredi 6 février 2013 devant le collège le matin à 11 h 30, et l’après-midi devant l’Inspection d’Académie à 14 h.
La disparition possible de la section bilingue français-occitan a été évoquée par la direction du collège, ce qui a mis en émoi parents, enseignants, Institut d’Estudis Occitan et la Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc. D’autant que l’argument d’une rentabilité du cours (le rapport coût/nombre d’élèves) aurait été mis en avant.
De source fiable nous savons que l’Inspection d’Académie est en recherche d’un autre site pour assurer la rentrée 2013.
Cependant beaucoup considèrent qu’un hiatus au collège Révolution serait fatal à la section bilingue. « Il suffirait de rouvrir la possibilité de déroger à la carte scolaire pour que l’effectif remonte » nous dit un des défenseurs de cette section, en arguant du caractère particulier, à protéger absolument, d'un établissement enseignant dans la langue du pays.
Avec d’autres, il manifestera pour ce maintien mercredi 6 février 2013 devant le collège le matin à 11 h 30, et l’après-midi devant l’Inspection d’Académie à 14 h.
Une manifestation est prévue ce mercredi 6 février à 11 h 30 (photo XDR)