Avec environ 1200 élèves apprenant le niçois, le provençal ou l’alpin d’oc depuis le collège jusqu’aux BTS, l’Académie de Nice accuse surtout un fort recul – dont le détail n’est pas livré – dans les lycées. La réforme Blanquer produit ses effets : difficultés pour ouvrir un cours ou le maintenir et baisse drastique du cœfficient au bac ont réduit à presque rien les vingt cinq dernières années d’efforts des parents, des associations d’enseignants et des élus locaux.
On peut tirer cette conclusion au vu du compte rendu du dernier Conseil Académique de la Langue Régionale , récemment réuni au Rectorat à Nice.
L’effectif lycéens est de 206 élèves pas un de plus, encore sont ils à peine 11 dans le Var, l’Académie comprenant les deux départements, Alpes-Maritimes et Var.
Dans l’enseignement bilingue maternel et élémentaire à Nice intra muros, on note quelques succès . L’Ecole des Orangers ouverte depuis quelques années, doit sélectionner les élèves, tant la demande est importante, et la seconde école Fouònt Cauda ouverte l’an passé recrute sans mal. Déjà d’évidence d’autres projets sont nécessaires. Ceci dit le bilinguisme, en tant que parité du français et de l'occitan, reste théorique, la faute à la difficulté de recruter des compétences.
A l’Université de Nice, l’occitan en tant que département autonome a disparu.
Notons que l’Association pour l’enseignement de la langue régionale APLR, a dénoncé les pratiques de "certains chefs d’établissements" qui dissuadent les parents d’inscrire leurs enfants en occitan. Une pratique déloyale qui contrevient à la Loi, selon Olivier Pasquetti, représentant l’APLR.