A peine le dernier numéro du magazine Aquò d'Aquí publié et reçu par ses abonnés, et déjà l'équipe rédactionnelle prépare le prochain. Il est temps de soutenir le journal qui en langue occitane, dans sa diversité, vous parle du pays, des idées, et de la société telle qu'elle évolue...
Un sommaire de diversité
Jean-Pierre Spies vous fait entrer dans la pratique théâtrale en niçois, et vous propose de partager une expérience menée dans l'atelier théâtre de l'Institut d'Estudis Occitans.
En matière socio linguistique Michel Neumuller vous rend compte de la pensée de Jean-Yves Casanova, qui démontre dans l'histoire littéraire occitane que moins la norme graphique existe, plus la phonétique prend le pas en matière d'écriture... dommage pour l'échange, mais précieux pour comprendre comment on prononçait à telle ou telle époque...
Felip Martel a fait entrer nos abonnés dans un débat entre historiens : les cathares n'auraient en fait jamais existé, prétendent certains. Ben ! allons donc voir..
Mais l'évènement est politique dans ce numéro, puisqu'il rend compte d'une décision de la ville occitane la plus peuplée, Marseille, dont la municipalité adhère au Forum d'Oc, "l'association d'associations" qui promeut aux institutions une politique pour la langue régionale... et ce au moment où une quatrième calandreta s'ouvre en Provence, avec justement le soutien de cette municipalité.
Et nos lecteurs abonnés ont aussi trouvé nos chroniques habituelles : parler populaire avec le linguiste Médéric Gasquet-Cyrus, mots fléchés avec Reinat Toscano, bande dessinée avec Gérard Phavorin...
Surtout ils ont à nouveau démontré qu'avec eux, l'uniformité linguistique en France n'avait pas encore réussi à rendre muettes les langues autochtones.
Vous les rejoignez ?