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Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 















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Mais dans le même temps, une partie non négligeable de nos abonnés tout simplement ne renouvellent pas leur abonnement. Nous sommes habitués à ce phénomène ; ils ne savent pas toujours que leur abonnement a pris fin ; il arrive qu’au cours d’un reportage, sur un concert, une manifestation régionaliste, l’un d’entre vous rencontrant le journaliste, se dise : « Ah ! Eh bien puisqu’on se voit, je te fais le chèque, ça m’évitera d’y penser ». Oui, mais voilà, multipliez cela par cent et notre compte bancaire chute au point de ne plus pouvoir assurer quoi que ce soit. Certes, avec un prix proche de la réalité économique, un abonnement à 60€, nous n’aurions pas les mêmes problèmes, mais nous priverions trop de gens d’un accès à l’information de qualité en occitan. Alors c’est non !

 

 

Il n’y a pas d’alternative, pour nous seul votre sens de la responsabilité régionalise et votre envie de lire de l’information de qualité en langue d’oc, dans toutes ses variétés et dans ses deux graphies, peut et doit nous maintenir à flots. Nous arrêtons là ce discours, vous aurez en fin de ce billet les moyens de vous abonner, vous réabonner, ou faire passer le lien à vos connaissances.

 

Dans notre numéro de novembre, Eliana Tourtet vous parlera du prix Nobel de Littérature Annie Hernaux, dont l’ascension sociale, les problèmes vécus par la femme … et les origines culturelles et linguistiques font le cœur de son œuvre.

 

Guy Mathieu, ce merveilleux poète de Haute Provence, lui parle de son voyage (avec le Pen Club d’Occitania) au Québec. Impressions précieuses.

 

Sarà Laurens termine sa relation de la dernière condamnation à la peine capitale en France. Une histoire sordide mais tellement prévisible, close par la guillotine à Marseille en 1977.

 

Nous rendrons compte également de la problématique paysanne, à laquelle s’est attelé le Forum d’Oc : quelle place pour la langue d’oc chez les agriculteurs qui la portent encore, si ceux ci voient l’accès à la terre interdit par son prix, à l’heure où les grands groupes capitalistes investissent dans le foncier agricole ?

 

Et en ce mois de novembre qui commémore l’armistice de 1918, Nous vous parlerons de ces félibres qui, au front, relatèrent avec effroi, le plus souvent, et en occitan, ce qu’ils vivaient.

 

Oh ! Bien d’autres sujets vous attendent dans ce numéro, en attendant celui de fin d’année, que nous consacrerons largement à l’univers du livre en occitan.

 

Vous nous aidez à vous aider à garder une langue digne de parler de tout ? Alors ce lien vous sera utile  

 

A moins que vous ne préfériez utiliser ce bulletin.

 

Ne tardez pas svp, nous comptons sur vous pour que vive notre langue.

 


Mardi 25 Octobre 2022
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