
Les fondamentaux de 1987 sont toujours là : bilinguisme, variétés de la langue d’oc telle que parlée et lue entre Gard et Italie, Briançon et Toulon, intérêt marqué à l’innovation sociale, aux questions de culture et de territoire.
Mais l’effort se porte sur les contenus qu’on ne trouvera que sur le mensuel. Rubriques littéraires, jeux et chroniques consacrées à la langue régionale pour vous aider à mieux la comprendre et l’utiliser, reportages et enquêtes, analyses politiques qu’on ne pourra lire que sur Aquò d’Aquí, et témoignages d’experts tels que l’économiste Philippe Langevin, ou la professeure Sarà Laurens…
S’abonner, un acte de solidarité intergénérationnelle !
Le nombre de nos lecteurs de 18-24 ans augmente sur le web, là où les contenus sont gratuits. Ces jeunes qui, touchés par la crise, aux moyens financiers limités, aux espoirs d’emploi souvent déçus, à l'avenir incertain, vivent néanmoins leur culture régionale et maintiennent un contact avec la langue occitane parce que vous financez, avec votre abonnement, la possibilité pour eux de garder et développer l’usage du provençal, de l’occitan alpin et du niçois.
Sans vous ils en seraient privés, un socle de leur vie culturelle disparaîtrait, et notre langue rejoindrait bientôt latin et grec antique sous l’étiquette « langues mortes ».
En signant ce chèque annuel, vous actez votre souhait de voir notre langue régionale passer d’une génération à l’autre. Cet acte silencieux n’en a pas moins un retentissement fantastique, n’en répond pas moins au formidable enjeu de la transmission.
Dans ce numéro 282 daté de novembre 2015
Sarà Laurens vous explique à hauteur d’être humain comment l’enseignant fait bien plus qu’enseigner, et Philippe Langevin brosse un avenir possible pour l’économie du territoire d’Aix-Marseille.
Andrieu Abbe trouve le ton juste pour parler d’un problème grave, la difficulté à trouver des terres pour cultiver. Et Matieu Peitavin vous fait partager son coup de cœur pour la poétesse Cecila Chapduelh.
Nous vous proposons aussi un éventail photographique de la manifestation pour l’occitan de Montpellier.
Et nous nous intéressons au « gaubi » prouvençau, le savoir-faire des artisans d’ici, parfois étonnant, quand il utilise le lait des juments de Camargue, ou permet de fabriquer du papier japon dans un décor de fin du monde…
Vous vous délasserez enfin en formant un plan vacances qui vous fera peut-être un peu grossir, mais vous enrichira aussi l’esprit.