Que saviez vous de la politique de promotion du créole à la Réunion ? Et question subsidiaire, que savez vous vraiment de l’Ile de Mayotte, des tensions historiques et culturelles qui travaillent ce département français, dont seuls de rares échos parviennent en Métropole ?
Une des grandes satisfactions de notre journal reste de pouvoir vous en dire plus sur des des situations et des enjeux qui échappent à beaucoup.
Une série d'articles sur la société méconnue de l'océan indien
Pour cela nous comptons sur des contributeurs qui ont la tête sur les épaules et la passion de transmettre, voire d’engager au débat sur des bases saines.
Vous plébiscitez les relectures historiques de Felip Martel, le savoir de Florence Faure-Brac sur les plantes de notre pharmacopée végétale, et à l’Université Occitane de Nimes, Matieu Peitavin, lors de ses ateliers – très ludiques – d’occitan, proposait de discuter à partir des entretiens menés par Didier Mir…
Des contributeurs investis, sûrs de leur expérience, de leur savoir, mais curieux de découvrir et heureux de partager, c’est la trace qu’ils laissent dans votre mémoire de lecteurs. Merci pour eux.
Je dois vous annoncer à ce propos la publication, dans notre numéro de septembre, d’une sacrée monographie questionnant la société de Mayotte, ce département tardivement intégré à la République française, dont le statut a longtemps été celui d’une colonie. Et d’aucuns pourront penser que cela n’a guère changé.
Que sait-on de cette société ? Qu’elle a fourni une grande partie de l’immigration souriante à Marseille, d’excellents rappeurs, et une victime emblématique de l’extrême droite, en la personne du jeune Ibrahim Ali, tué à quinze ans par des colleurs d’affiches du FN.
Mais ceux qui restent là-bas, que vivent-ils, quels sont les courants culturels qui traversent leur archipel, les barrières religieuses ou sociétales qui nous échappent, et la place des langues autochtones, qu’à peine la Loi Molac vient de commencer à reconnaitre ?
Joaquim Blasco a vécu là-bas, et il vient de vous expliquer de manière vivante, ces deux derniers numéros, comment le créole garde ses chances de rester langue véhiculaire à La Réunion, où il vit désormais. Et bien il nous dira aussi bien des choses sur la société éloignée des Comoriens de Mayotte, et combien fut tardive la préoccupation française à leur égard.
Bien entendu, cette enquête aussi fouillée que bien écrite vous sera proposée en occitan, dans nos numéro de septembre et d’octobre. Nous espérons que vous l’apprécierez.
Et si vous souhaitez ne surtout pas la manquer, l’abonnement c’est ici, ou bien là.