Lors de notre dernier rendez-vous au ministère, le 7 février, un conseiller nous a assuré que l’occitan pourrait rejoindre les enseignements de spécialité ; disons nettement que cela reste virtuel.

De l'intérêt de jouer collectif
Les enseignants d’occitan ne militaient plus guère, tout d’un coup les voici sur le créneau. Encourageant ?
L’engagement est indispensable et ils y reviennent, c’est vrai. Notre AG de Montpellier, le 2 février, a rempli la salle. Certains qu’on ne voyait plus reviennent. C’est compréhensible, sachant ce qui leur tombe dessus, le risque de disparition de leur matière. J’ai deux remarques à ce sujet.
D’abord, la Felco ce sont des gens sérieux. Nos dossiers sont impeccables. Ensuite, particulièrement en Provence, nous avons vu, face au danger, cette fois mortel, se parler et manifester ensemble les profs qui enseignent dans la graphie classique et dans la mistralienne.
Depuis vingt ans il est répété sur tous les tons aux profs que la seule valeur c’est le mérite individuel. Ceux qui y croient se rendent finalement compte qu’ils sont seuls quand un problème survient. Si les enseignants comprennent l’intérêt de jouer collectif, les coups seront mieux parés.
Ce samedi, beaucoup manifestent à Toulouse. Que propose la Felco ?
Nous appelons à cette manifestation organisée par nos collègues de Toulouse. Le coup a été particulièrement brutal pour l’enseignement de l’occitan dans cette Académie, où le Rectorat a brutalement remis dans le « pot commun » les 50 équivalents temps plein qui étaient donnés aux chefs d’établissement pour l’enseignement de l’occitan.