C’est une des « institutions » par lesquelles bien des afogats provençaux sont entrés en occitanisme, depuis les années 1970. Les Rescòntres Occitans de Provença viennent de faire connaitre leur programme pour l’été 2016.
Mieux parler l'occitan de chez nous, mieux comprendre notre patrimoine, et mieux se connaitre pour agir ensemble...dans une ambiance festive vacancière
Géré par une équipe associative, cette semaine partagée en deux stages de trois jours, propose depuis longtemps des animations basiques : cours de langue, de danse, de cuisine, et des conférences, le tout clos immanquablement par un balèti auquel peu échappent, même parmi les écraseurs d’orteils !
Les conférences et débats du soir sont souvent marqués par les questions du moment et du milieu : que faire après la manifestation d’Anèm Òc ? L’occitanisme politique sert-il à quelque chose ? etc. Mais il n’est pas rare qu’un stagiaire apporte ses modestes savoirs. Une conférence sur la vivacité de telle langue minoritaire russe, un opéra en occitan présenté en 1971, etc.
Bien sûr on est prié de parler autant que possible la langue du pays, mais la francophonie n’est pas collée au pilori. Tant mieux pour les stagiaires étrangers – il y en a toujours – qui viennent s’initier. Et les après-petits déjeuners sont consacrés à des discussions détendues en petits groupes, durant lesquelles il est facile de trouver parrain ou marraine qui vous corrigera, souvent avec humour. Les Rescòntres sont là pour aider les apprenants, en convivialité.
Cette année, le stage quitte Annot, où il était organisé depuis 2012, et revient à Saint-Pierre d’Argençon, du côté de Veynes, dans une ancienne colonie de vacances, avec beaucoup, beaucoup d’espace, et un hall en amphithéâtre prévu pour des débats.
Le premier séjour aura lieu du 27 au 29 juillet, le second du 30 juillet au 2 août. Beaucoup choisissent de participer aux deux.
Les stagiaires, cet été, pourront se laisser guider par Eliane Tourtet, dans d’enrichissantes découvertes du patrimoine local, y compris immatériel. Ils pourront aussi entendre une conférence de l’ethnobotaniste Josiane Ubaud sur l’Architecture et les marqueurs végétaux en Provence. Ou encore faire des progrès dans la pratique de l’accordéon diatonique, ou discuter culture et civilisation avec Philippe Martel et Céline Baquié. Ou encore passer une journée avec Claude Holyst et Thierry Offre à estimer comment l’occitan peut servir à qualifier et valoriser services et produits…Les cours de boutis de Régine Baquié (amateurs de calme foncez!), les leçons de chant de Jean Marotta (déstressants!) et les sorties environnement de Bernard Roche (testées e franchement approuvées!) compléteront ce panorama succinct.
Mais surtout, la rencontre autour de l’apéritif, la discussion d’après débat, et toutes les occasions de convivialité créeront ou raviveront des réseaux, et regonfleront le moral de bien des passionnés de langue et culture régionale, qui se sentent parfois un peu isolés le reste de l’année.
Les conférences et débats du soir sont souvent marqués par les questions du moment et du milieu : que faire après la manifestation d’Anèm Òc ? L’occitanisme politique sert-il à quelque chose ? etc. Mais il n’est pas rare qu’un stagiaire apporte ses modestes savoirs. Une conférence sur la vivacité de telle langue minoritaire russe, un opéra en occitan présenté en 1971, etc.
Bien sûr on est prié de parler autant que possible la langue du pays, mais la francophonie n’est pas collée au pilori. Tant mieux pour les stagiaires étrangers – il y en a toujours – qui viennent s’initier. Et les après-petits déjeuners sont consacrés à des discussions détendues en petits groupes, durant lesquelles il est facile de trouver parrain ou marraine qui vous corrigera, souvent avec humour. Les Rescòntres sont là pour aider les apprenants, en convivialité.
Cette année, le stage quitte Annot, où il était organisé depuis 2012, et revient à Saint-Pierre d’Argençon, du côté de Veynes, dans une ancienne colonie de vacances, avec beaucoup, beaucoup d’espace, et un hall en amphithéâtre prévu pour des débats.
Le premier séjour aura lieu du 27 au 29 juillet, le second du 30 juillet au 2 août. Beaucoup choisissent de participer aux deux.
Les stagiaires, cet été, pourront se laisser guider par Eliane Tourtet, dans d’enrichissantes découvertes du patrimoine local, y compris immatériel. Ils pourront aussi entendre une conférence de l’ethnobotaniste Josiane Ubaud sur l’Architecture et les marqueurs végétaux en Provence. Ou encore faire des progrès dans la pratique de l’accordéon diatonique, ou discuter culture et civilisation avec Philippe Martel et Céline Baquié. Ou encore passer une journée avec Claude Holyst et Thierry Offre à estimer comment l’occitan peut servir à qualifier et valoriser services et produits…Les cours de boutis de Régine Baquié (amateurs de calme foncez!), les leçons de chant de Jean Marotta (déstressants!) et les sorties environnement de Bernard Roche (testées e franchement approuvées!) compléteront ce panorama succinct.
Mais surtout, la rencontre autour de l’apéritif, la discussion d’après débat, et toutes les occasions de convivialité créeront ou raviveront des réseaux, et regonfleront le moral de bien des passionnés de langue et culture régionale, qui se sentent parfois un peu isolés le reste de l’année.