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Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 








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Le pouvoir aux Communes !


Qui protège les citoyens ? L'Etat ? Allons!...La réaction des collectivités très locales a été la (seule) bonne surprise de la crise du covid 19.



Passons sur les cinq semaines durant lesquelles les Chinois étaient seuls ou presque à souffrir de la calamité qui s’est, depuis, abattue sur le monde. Mais depuis au moins fin février nous savions, ici, que nous en serions affectés.

Le pouvoir aux Communes !

Reconnaissons que l’Etat a moins protégé les citoyens que les Communes

Voici donc qu’au 25 avril l’Etat français s’est révélé incapable de fournir les moyens de protections adéquats à la population. Sept semaines sans efficacité aucune. Sept semaines à regarder les anciens mourir seuls, les soignants laissés quasi à eux-mêmes...et les gens à être en quelque sorte condamnés à la résidence surveillée, sans qu’ils n’aient commis le moindre délit.

 

La preuve est faite, indiscutable, l’Etat en France ne sait pas protéger la population. Essentiellement parce qu’il ne l’a pas voulu. Les avertissements sont pourtant là, et le très ennuyeux professeur Didier Raoult, le disait dès 2006 : nous sommes mauvais en ce qui concerne la réponse aux urgences respiratoires.

 

Récemment encore l’Etat, le gouvernement, faisait donner la maréchaussée contre les soignants pleurant leur pauvreté de moyens, matériels et humains. Le gouvernement passait des appels d’offres pour doter les policiers d’engins de mutilation, mais pas les infirmières de masques de protection anti-virale.

 

Au 20 avril pourtant des réponses étaient données. Les communes, celles que l’Etat depuis M. Chevênement en 1992, s’acharne à déshabiller, passaient commande avec succès de masques ou d’autres types de protection. Ingénieusement l’imprimeur même d’Aquò d’Aquí a réagi en un tournemain pour doter les communes du nord marseillais de visières de protection à destination des habitants eux-mêmes, négligés par l’Etat, mais pas par leur maire. Celui de La Ciotat entre autres, avait fait acheter des tissus adéquats et demandé à toute couturière de se mettre à l’ouvrage.

 

Il y a urgence ou il n’y a pas urgence !

 

Sans aller plus loin, reconnaissons clairement que les échelons locaux de pouvoir, et les entreprises du local, doivent être renforcés, car ils nous protègent et nous servent mieux que les communicants orgueilleux qui passent leur temps entre les portes d’Ivry et de Clignancourt.


Jeudi 23 Avril 2020
Michel Neumuller




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