Depuis 2009, date de cette prise de vue, l'effectif a bien évolué à la Calandreta, qui vient d'ouvrir sa première section de primaire (photo XDR)
Pour la première fois, lors de la rentrée de septembre 2014 la Calandreta Gapiana a ouvert une classe primaire. Très modeste, ce début n’a vu encore qu’une seule inscription en cours élémentaire.
« Nous n’avons pas fait assez de « réclame » auprès des parents, ni suffisamment tôt, durant la dernière année scolaire » reconnait le tout nouveau président des Amis de la Calandreta Gapiana.
Syril Buslig a été élu cette année à la tête de l’association qui a créé l’école d’immersion en occitan en 1995. Il va donc faire passer l’info à Gap.
L’an prochain l’effectif ne s’étoffera guère, probablement, car la grande section de maternelle ne compte qu’un élève. « Mais nous pourrions avoir un second calandron (écolier, Ndlr) en primaire dès janvier, car des parents ont parus enthousiastes, en visitant l’école récemment » reprend M. Buslig.
« Notre problème pour accroître le nombre d’élèves en primaire, c’est que les parents doivent être assurés que la scolarité de leur enfant se poursuivra jusqu’au CM2. C’est ce à quoi nous travaillons actuellement ».
En effet, l’école associative à méthodes Freinet mise d’abord sur l’effectif de la moyenne section, qui avec six élèves de maternelle, rend optimiste sur l’organisation d’une classe de CP en 2015-2016.
Un appel à poste pour un second enseignant va également être lancé par l’école, spécifiquement pour enseigner en primaire.
Enfin, celle-ci va faire rénover les locaux actuels, et faire réaliser une extension.
« Nous n’avons pas fait assez de « réclame » auprès des parents, ni suffisamment tôt, durant la dernière année scolaire » reconnait le tout nouveau président des Amis de la Calandreta Gapiana.
Syril Buslig a été élu cette année à la tête de l’association qui a créé l’école d’immersion en occitan en 1995. Il va donc faire passer l’info à Gap.
L’an prochain l’effectif ne s’étoffera guère, probablement, car la grande section de maternelle ne compte qu’un élève. « Mais nous pourrions avoir un second calandron (écolier, Ndlr) en primaire dès janvier, car des parents ont parus enthousiastes, en visitant l’école récemment » reprend M. Buslig.
« Notre problème pour accroître le nombre d’élèves en primaire, c’est que les parents doivent être assurés que la scolarité de leur enfant se poursuivra jusqu’au CM2. C’est ce à quoi nous travaillons actuellement ».
En effet, l’école associative à méthodes Freinet mise d’abord sur l’effectif de la moyenne section, qui avec six élèves de maternelle, rend optimiste sur l’organisation d’une classe de CP en 2015-2016.
Un appel à poste pour un second enseignant va également être lancé par l’école, spécifiquement pour enseigner en primaire.
Enfin, celle-ci va faire rénover les locaux actuels, et faire réaliser une extension.
Agrandissement des locaux prévus et appels à dons
La Commune de Gap et l’association discutent actuellement les conditions d’un bail emphytéotique. Et un architecte, sollicité par les Amis de la Calandreta Gapiana, proposera sous peu un projet d’extension de ce bâtiment scolaire, construit dans les années 1920.
« Tout cela ne se fera pas tout seul » souligne toutefois le président, à la recherche d’aides financières.
Son association vendra comme chaque année un almanach au prix de 10€ (+ 2€ de port). Mais les dons seront bienvenus (chèques à l’ordre des Amis de la Calandreta Gapiana, à l’adresse : 87 hameau de St-Jean – 05000 Gap). Et des prêts sont également sollicités auprès des parents, du public et des afogats de l’enseignement en occitan.
Les parents, dans le pays gapençais, intéressés par une école associative pratiquant les méthodes de Célestin Freinet, immergeant les enfants dans la langue du pays, et les ouvrant ainsi très tôt à l’habitude du bilinguisme, peuvent s’adresser à l’association au plus tôt s’ils envisagent une future inscription. Calandreta05@outlook.fr
Peut-être certains suivront-ils une démarche similaire à celle de Syril Buslig. « Mes grands-parents parlaient occitan entre eux ; je m’en suis souvenu plus tard, et j’ai eu envie de prendre un cours moi-même » dit-il. « Mais pour notre enfant, nous cherchions une proposition pédagogique avec les méthodes Freinet, et c’est chemin faisant que nous avons appris que la Calandreta était une école bilingue. Tant mieux ! »
« Tout cela ne se fera pas tout seul » souligne toutefois le président, à la recherche d’aides financières.
Son association vendra comme chaque année un almanach au prix de 10€ (+ 2€ de port). Mais les dons seront bienvenus (chèques à l’ordre des Amis de la Calandreta Gapiana, à l’adresse : 87 hameau de St-Jean – 05000 Gap). Et des prêts sont également sollicités auprès des parents, du public et des afogats de l’enseignement en occitan.
Les parents, dans le pays gapençais, intéressés par une école associative pratiquant les méthodes de Célestin Freinet, immergeant les enfants dans la langue du pays, et les ouvrant ainsi très tôt à l’habitude du bilinguisme, peuvent s’adresser à l’association au plus tôt s’ils envisagent une future inscription. Calandreta05@outlook.fr
Peut-être certains suivront-ils une démarche similaire à celle de Syril Buslig. « Mes grands-parents parlaient occitan entre eux ; je m’en suis souvenu plus tard, et j’ai eu envie de prendre un cours moi-même » dit-il. « Mais pour notre enfant, nous cherchions une proposition pédagogique avec les méthodes Freinet, et c’est chemin faisant que nous avons appris que la Calandreta était une école bilingue. Tant mieux ! »