Il y a tout lieu d’être fier de la délibération qui, lundi 14 septembre, a engagé concrètement notre Région « Provence-Alpes-Côte d’Azur » sur la voie de l’accueil des Méditerranéens réfugiés. Elle est logiquement conforme à notre identité, forgée par la proximité et la générosité.
Accueillons les réfugiés, et ainsi revivifions notre tradition de générosité provençale
La délibération qui s’intitule « Tous Méditerranéens » doit nous rappeler que cette mar nòstra nous relie, avant tout.
Quand ça va mal là-bas, ça ne peut aller bien ici. Que nous soyons en capacité morale, et matérielle, d’accueillir et d’accompagner les gens qui fuient les bombes et les tyrannies, oui, cela doit nous rendre fiers d’être Provençaux.
Mais pas béats. L’accueil doit s’organiser pour réussir l’intégration.
Notre histoire est faite d’accueil de réfugiés, qui ont ensuite fait souche, et ont contribué à l’identité provençale. Mais cela ne s’est jamais fait sans soubresauts. L’arrivée des survivants Arméniens du génocide, voici près d’un siècle, n’a pas été facile pour eux. Mais qui pourrait imaginer la Provence sans leurs descendants, aujourd’hui ?
Nous avons tout à gagner, collectivement, demain, de la générosité montrée aujourd’hui.
Cet accueil, nécessaire, doit être un accompagnement des réfugiés. Les associations qui s’y attachent sur le terrain nous le disent : il y a des étapes ; proposons des logements provisoires, en petites unités, pour des populations restreintes accueillies au sein de villages ou de quartiers, où les principes de sociabilité des Provençaux pourront s’exprimer au mieux. Il faut de la bienveillance pour accueillir, facilitons en les conditions. Pensons dès à présent les étapes de l’intégration réussie des réfugiés que nous accueillons.
Facilitons les conditions de la générosité, cette composante de notre identité de Méditerranéens. Il faut rappeler que cette générosité était déjà inscrite dans la devise de la ville d’Aix avant que le fameux « liberté-égalité-fraternité » ne s’impose.
Les réactions d’un Front National qui, face à cette grande détresse, ne pense qu’en termes d’exclusion, de tri selon l’origine, me mettent dans une grande colère. Qui peut vouloir repousser celui qui se noie ?!
Au contraire accueillons les réfugiés, et revivifions ainsi notre tradition. La convivència est le fond de notre état de Provençaux, la notion qui nous a toujours permis de vivre ensemble, et de voir chaque immigration apporter sa pierre à notre société.
Nombre d’élus, comme moi, ont trouvé poignant, lundi dans l’hémicycle de la Région, que nous votions ainsi. Et, concrètement ce sont 3 millions d’€ qui seront dévolus. Mais aussi un cadre d’intervention qui sera mis en place, pour travailler avec les collectivités locales, comme pour soutenir les associations. Tout ceci, au fond, pour tout simplement, et véritablement, être nous-mêmes.
Bessai ren que pèr un còp siam fier d’estre d’aqui. E oblidem jamai qu’aquí es la Provença, Miegterrana. Aqui es lo monde, aqui siam lo monde e lo monde es aquí.
Quand ça va mal là-bas, ça ne peut aller bien ici. Que nous soyons en capacité morale, et matérielle, d’accueillir et d’accompagner les gens qui fuient les bombes et les tyrannies, oui, cela doit nous rendre fiers d’être Provençaux.
Mais pas béats. L’accueil doit s’organiser pour réussir l’intégration.
Notre histoire est faite d’accueil de réfugiés, qui ont ensuite fait souche, et ont contribué à l’identité provençale. Mais cela ne s’est jamais fait sans soubresauts. L’arrivée des survivants Arméniens du génocide, voici près d’un siècle, n’a pas été facile pour eux. Mais qui pourrait imaginer la Provence sans leurs descendants, aujourd’hui ?
Nous avons tout à gagner, collectivement, demain, de la générosité montrée aujourd’hui.
Cet accueil, nécessaire, doit être un accompagnement des réfugiés. Les associations qui s’y attachent sur le terrain nous le disent : il y a des étapes ; proposons des logements provisoires, en petites unités, pour des populations restreintes accueillies au sein de villages ou de quartiers, où les principes de sociabilité des Provençaux pourront s’exprimer au mieux. Il faut de la bienveillance pour accueillir, facilitons en les conditions. Pensons dès à présent les étapes de l’intégration réussie des réfugiés que nous accueillons.
Facilitons les conditions de la générosité, cette composante de notre identité de Méditerranéens. Il faut rappeler que cette générosité était déjà inscrite dans la devise de la ville d’Aix avant que le fameux « liberté-égalité-fraternité » ne s’impose.
Les réactions d’un Front National qui, face à cette grande détresse, ne pense qu’en termes d’exclusion, de tri selon l’origine, me mettent dans une grande colère. Qui peut vouloir repousser celui qui se noie ?!
Au contraire accueillons les réfugiés, et revivifions ainsi notre tradition. La convivència est le fond de notre état de Provençaux, la notion qui nous a toujours permis de vivre ensemble, et de voir chaque immigration apporter sa pierre à notre société.
Nombre d’élus, comme moi, ont trouvé poignant, lundi dans l’hémicycle de la Région, que nous votions ainsi. Et, concrètement ce sont 3 millions d’€ qui seront dévolus. Mais aussi un cadre d’intervention qui sera mis en place, pour travailler avec les collectivités locales, comme pour soutenir les associations. Tout ceci, au fond, pour tout simplement, et véritablement, être nous-mêmes.
Bessai ren que pèr un còp siam fier d’estre d’aqui. E oblidem jamai qu’aquí es la Provença, Miegterrana. Aqui es lo monde, aqui siam lo monde e lo monde es aquí.