Voici un disque pour tous ceux qui aiment la musique de tradition occitane avec des sons nouveaux et qui apprécient les voix rares. « Petou e lou mar » premier chant du disque en est le meilleur exemple.
L'art perdu du parlé-chanté
Depuis plus de trente ans Silvio Peron répertorie les musiques de danse des vallées alpines de la province de Coni, en particulier Vermenagna et Stura. Son idée de départ pour ce CD « Eschandihà de Vita », en provençal "Escandilhada de Vida" (quand le soleil apparait à travers les nuages), était de rendre hommage aux musiciens de ces vallées nés il y a cent ans et plus.
Il a pu retrouver des musiques qui n'étaient plus jouées depuis des dizaines d'années, mais son disque n'est pas le résultat d'un travail de musicologue.
A l'exception d'un chant de Peire de Luserna, il est l'auteur de tous les textes et musiques du disque. J'ai particulièrement aimé sa voix dans le « parlé-chanté », cet art intermédiaire entre la déclamation et le chant.
La plupart des chanteurs se « plantent » dans cet exercice qui n'est facile qu'en apparence; Kurt Weill l'avait mis à l'honneur dans « l'Opéra de quatre sous ».
Coup de chapeau aux 18 instrumentistes et chanteurs qui font la réussite de ce disque. Danielle Franzin, Manu Théron, Jan Mari Carlotti et Patrick Vaillant, que du beau monde, sont de ceux là.
J'ai rencontré Silvio à Robilante (vallée Vermenagna) à l'occasion d'une brillante conférence de Dino Tron du Dalfin qui a consacré sa thèse à la musique de ces vallées de langue occitane.
Jan Pèire Boschero y présentait le DVD du sounadour Notou Vallauri de Robilant, produit par l'association Soulestrelh qu'il préside. On entend l'accordéon de Notou dans « la Chienne » de Jean Renoir, m'avait appris Jan Peire.
Mais les images de Notou en train de jouer se limitent à 2 minutes 30 de film super 8 amateur.
Le travail de synchronisation de ces images et du son d'un magnétophone portable de la courento enregistrée en 1980 laisse croire qu'une caméra sonore a été utilisée. Bravo lou Soulestrelh.
La soirée à Robilant s'est terminée par un bal avec courentos, countrodanços e gigos. J'ai fait tapisserie, je ne connais pas les pas.
Il a pu retrouver des musiques qui n'étaient plus jouées depuis des dizaines d'années, mais son disque n'est pas le résultat d'un travail de musicologue.
A l'exception d'un chant de Peire de Luserna, il est l'auteur de tous les textes et musiques du disque. J'ai particulièrement aimé sa voix dans le « parlé-chanté », cet art intermédiaire entre la déclamation et le chant.
La plupart des chanteurs se « plantent » dans cet exercice qui n'est facile qu'en apparence; Kurt Weill l'avait mis à l'honneur dans « l'Opéra de quatre sous ».
Coup de chapeau aux 18 instrumentistes et chanteurs qui font la réussite de ce disque. Danielle Franzin, Manu Théron, Jan Mari Carlotti et Patrick Vaillant, que du beau monde, sont de ceux là.
J'ai rencontré Silvio à Robilante (vallée Vermenagna) à l'occasion d'une brillante conférence de Dino Tron du Dalfin qui a consacré sa thèse à la musique de ces vallées de langue occitane.
Jan Pèire Boschero y présentait le DVD du sounadour Notou Vallauri de Robilant, produit par l'association Soulestrelh qu'il préside. On entend l'accordéon de Notou dans « la Chienne » de Jean Renoir, m'avait appris Jan Peire.
Mais les images de Notou en train de jouer se limitent à 2 minutes 30 de film super 8 amateur.
Le travail de synchronisation de ces images et du son d'un magnétophone portable de la courento enregistrée en 1980 laisse croire qu'une caméra sonore a été utilisée. Bravo lou Soulestrelh.
La soirée à Robilant s'est terminée par un bal avec courentos, countrodanços e gigos. J'ai fait tapisserie, je ne connais pas les pas.