
C’est ce qui vient de se passer, une fois de plus, au Collège Barbara Hendricks.
« Nous avons pourtant signé une convention en 2002, avec le collège, qui stipule que celui-ci s’engage à accueillir les enfants sortant de calandreta » écrivent les représentants de l’association Ben Lèu, signataire avec l’école Calandreta, de cette convention.
Le collège ne veut plus lui reconnaître qu’une valeur facultative à cette convention, « un "renfort" pour appuyer la demande (de dérogation sectorielle, ndlr) et expliquer les objectifs pédagogiques ».
Le collège en question ne dispose plus de place pour ce cours de provençal. C’est un succès d’une certaine façon, puisque nombre d’élèves du secteur s’y inscrivent. Mais c’est un déchirement pour les élèves de la Calandreta, qui pourraient bonifier en sixième un enseignement qui les a fait bilingues.
L’Administration scolaire s’en lave les mains. Elle s’est contentée de souligner à l’attention de la Calandreta « qu'il n'y aura jamais de certitude de dérogation, et qu'il faut bien en informer les parents (de la Calandreta, ndlr) dès le début de l'année ». Une bonne façon de les décourager…
Et pourquoi pas doubler le cours d'occitan ?
Un collège de secteur où, la solution semble pourtant si logique. Il serait utile d'y nommer, tout comme à Barbara Hendricks, un professeur d’occitan.
Le collège Barbara Hendricks, lui, permet de son côté aux élèves de provençal de poursuivre leur cursus au lycée de l’Arc, en se contentant de traverser la rue.
Bien qu’il existe une forte demande locale, tirée par la Calandreta, l’Académie se montre timide, alors qu’elle pourrait accompagner le mouvement.