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Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 















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Ce qu’a dit Jean-Michel Blanquer au Sénat


Commentant après une question du sénateur breton Ronan Dantec, le ministre de l’Education, le 21 mai, a levé un coin du voile sur la manière dont il considère les écoles d’enseignement des langues régionales, telles que Diwan ou Calandretas.



Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education (photo XDR)
Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education (photo XDR)
« Par la défense du bilinguisme on arrive à l’immersif. Par définition un unilinguisme, en maternelle l’enfant ne parlant que la langue régionale. On pourrait dire que, cognitivement, ce n’est pas si bien que ça ; et a fortiori si l’enfant est mis dans la situation d’ignorer la langue française. »
 
Pour le ministre de l’Education, l’Ecole de la République ne cherche pas à imposer le français, mais « à l’inverse, on parle le français en famille, pendant que l’école vient compenser la fin de l’existence de la langue en famille, par un certain volontarisme de l’Ecole de la République pour la langue régionale ».
 
« Puisque les expériences d’immersion sont un fait, acceptons-en l’augure ; évaluons-la. Si quelque chose de très positif sur le plan pédagogique est démontré, peut-être pourrons-nous aller plus loin. »
 
(On ne fera pas plus) « la jurisprudence est très claire ; bien sûr on doit favoriser les langues régionales…mais on ne doit pas passer de l’autre côté du cheval, c’est-à-dire les favoriser à tel point qu’a la fin on ne parle plus français à l’école. »


Jeudi 23 Mai 2019
Michel Neumuller





1.Posté par tautil gerard le 24/05/2019 09:16
Lo Blanquer es un gestionari, ancian rector en Guiana, crési...

Compren ren de ren ai questions linguisticas, es analfabet sus totei lei questions pedagogicas. Sa condecendéncia es a la mesura de son ignorància.

Li faudria prepausar un estagi de formacion en immersion...Grego!

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