La logique voudrait donc que, pour mieux exister et remplir notre mission - informer en langue occitane une population croissante et faire la démonstration qu'un public nombreux est demandeur pour cela - nous devrions commencer par vous proposer nos titres en ligne...en français, ou pourquoi pas, en anglais.
Si, sur le plan de l'efficacité numérique cette possibilité est à retenir, vous comprenez qu'elle nous gênerait un peu aux entournures. Peut-être faut-il l'envisager. Toute l'information serait en provençal, en gavot ou en niçois, sauf le titre. Le compromis n'est pas vraiment inacceptable.
Mais comme nous avons une alternative, nous pouvons l'essayer. Au lieu de miser sur ce moteur de recherche, si nous misions sur vous ? Lecteurs, vous seriez aussi prescripteurs. Ce n'est pas compliqué, il vous suffit d'écrire à vos amis, voire à tout votre répertoire, combien il vous semble important que ceux ci aillent voir un peu à quoi ressemble Aquò d'Aquí sur le web. Vous ajouteriez à votre message le lien du journal en ligne, qu'il vous suffit de copier sur la barre haute de votre page internet.
Après tout, le bouche à oreille à encore de l'avenir à l'heure d'internet, et le conseil d'ami à ami garde sa valeur. Disons le aussi, l'idée d'être au sein d'un réseau de milliers d'amis prêts à faire ce petit effort pour assurer plus d'audience à la langue d'oc, cela nous plaît.
Ceux qui le veulent peuvent aussi nous signaler, tout simplement, ceux qui pourraient être intéressés. Nous nous chargerions de leur faire connaître notre existence.
Nous espérons atteindre le millier d'abonnés à la rentrée de septembre. A Noël nous pourrions doubler ce chiffre. Quand on vous dira que vous parlez une langue morte, vous aurez quelques arguments pour affirmer qu'elle à l'air toujours bien vive. Lòngamai! longomai!