
Le marché de la ville côtière vaut le détour, c’est certain. Mais c’est la Maison du Patrimoine qui m’attire ce samedi matin. On y vernit l’exposition du Ceucle Occitan de La Sanha, sur la survivance de la langue dans le parler d’aujourd’hui.
L’affiche était marrante ; voilà déjà un bon point pour me sortir de chez moi ! Ensuite, tout en revoyant les copains, toujours rencontrés lors d’évènement de ce genre, j’entendrai parler en occitan ou en français, sur des sujets qui nous préoccupent vraiment.
Et puis, disons-le, les expos du Cercle Occitan sont toujours chouettes ! Vous vous souvenez de celle sur les instruments de musique il y a deux ans. Ou de celle sur les jouets, l’année dernière, qui est actuellement présentée en Alsace à l’occasion du marché de Noël d’Obernai ? Le Ceucle y est invité ces jours-ci. Toujours très accessibles, drôles et super instructives, ces expos attirent.
L'occitan disséminé dans le français populaire
Bien sûr, à la Maison du Patrimoine, le public est venu écouter les discours des élus (le maire, Marc Vuillemot, nous rappelle en occitan que la commune a reçu récemment un diplôme du Forum d’Oc, pour la mise en avant de la langue régionale), ceux des représentants du Ceucle Occitan ; après quoi on interprète quelques morceaux du répertoire musical occitan. Me voilà, alors, à déambuler, un verre à la main, au milieu de la cinquantaine de visiteurs.
Les mots qui disent d'où nous venons
Mon premier réflexe en sortant de ces quelques mètres carrés consacrés à notre identité sonore, ce sera de vous conseiller l’expo. Vous aurez le droit d’y rire et de parler fort. C’est même recommandé, et les panneaux vous proposent même pas mal d’expressions pour ça ; exemple : « Ho ! mais quel chapacan, celui-là avec son pantalon gague-aux-brailles, à toujours oublier sa tête d’estourneu. Té ! un brave cabestron »…