Tous ceux qui comprennent le provençal, même un peu, et qui ont assisté à la soirée d’ouverture d’Oc tele, le 20 décembre, ont pu le constater, un débat en béarnais et en languedocien, cela se comprend bien, aussi, entre Vidourle et plaine du Pô, entre Rhône et Col de Tende.
C’est la démonstration involontaire de cette première télévision web 100% en occitan, l’intercompréhension ça fonctionne.
C’est la démonstration involontaire de cette première télévision web 100% en occitan, l’intercompréhension ça fonctionne.
Un ticket d'entrée à 50 000€
On renouvelle l’expérience en surfant sur le site d’Oc tele : un documentaire sur tel marché, un ou deux films d’animation, un entretien politique mené face à face…on comprend toujours cet occitan de l’autre côté du Rhône.
Cela nous paraît tout juste exotique, comme si nous écoutions du suisse romand.
Nous voyons bien, ou plutôt entendons, que ces variétés dialectales plus atlantiques et pyrénéennes sont, sauf exception, compréhensibles sans effort pour les Provençaux, Niçois et Alpins que nous sommes.
Quelle baffe à tous ceux qui, pétris d’ignorance entretenue ou de malhonnêteté bien ancrée, veulent faire croire qu’il existe « des » langues d’oc, atomisées et pour tout dire étrangères les unes aux autres.
Cette télé qui, au-delà de ses propres équipes à Pau ou à Toulouse, fera vivre des traducteurs, ne serait-ce que pour le doublage de ses programmes achetés, pourrait aussi parler nos propres variétés dialectales, et pour cela faire travailler des Provençaux.
Le Conseil Régional d’Aquitaine, qui a soutenu ce projet, a mis 50 000€ au pot. Midi Pyrénées a suivi. Il y a des tickets d’entrée plus chers.
Tel projet de création d’un observatoire anti occitan en Provence met, lui, ses porteurs en état de rechercher près d’un million d’€uros. Ils espèrent les tirer de collectivités locales qui comptent leurs sous en période de disette budgétaire.
Il leur serait ensuite nécessaire de disposer d’environ 2 à 300 000 €/an pour le faire vivre, cet observatoire.
Tout ça pour détruire ou empêcher d’apparaître des projets porteurs d’avenir qui ont le défaut de leur déplaire. Ça fera cher le missile !
Alors la question est posée : optimiser la présence d’un provençal, d’un niçois et d’un vivaro-alpin de qualité sur une chaîne TV sur le web, promise à un bel avenir, pour 50 000€ ou un peu plus, est-ce une mauvaise façon d’optimiser l’argent public ?
Cela nous paraît tout juste exotique, comme si nous écoutions du suisse romand.
Nous voyons bien, ou plutôt entendons, que ces variétés dialectales plus atlantiques et pyrénéennes sont, sauf exception, compréhensibles sans effort pour les Provençaux, Niçois et Alpins que nous sommes.
Quelle baffe à tous ceux qui, pétris d’ignorance entretenue ou de malhonnêteté bien ancrée, veulent faire croire qu’il existe « des » langues d’oc, atomisées et pour tout dire étrangères les unes aux autres.
Cette télé qui, au-delà de ses propres équipes à Pau ou à Toulouse, fera vivre des traducteurs, ne serait-ce que pour le doublage de ses programmes achetés, pourrait aussi parler nos propres variétés dialectales, et pour cela faire travailler des Provençaux.
Le Conseil Régional d’Aquitaine, qui a soutenu ce projet, a mis 50 000€ au pot. Midi Pyrénées a suivi. Il y a des tickets d’entrée plus chers.
Tel projet de création d’un observatoire anti occitan en Provence met, lui, ses porteurs en état de rechercher près d’un million d’€uros. Ils espèrent les tirer de collectivités locales qui comptent leurs sous en période de disette budgétaire.
Il leur serait ensuite nécessaire de disposer d’environ 2 à 300 000 €/an pour le faire vivre, cet observatoire.
Tout ça pour détruire ou empêcher d’apparaître des projets porteurs d’avenir qui ont le défaut de leur déplaire. Ça fera cher le missile !
Alors la question est posée : optimiser la présence d’un provençal, d’un niçois et d’un vivaro-alpin de qualité sur une chaîne TV sur le web, promise à un bel avenir, pour 50 000€ ou un peu plus, est-ce une mauvaise façon d’optimiser l’argent public ?