Miquèu Vaxès (photo XDR)
Premier cònsol comunista dau Pòrt-de-Boc (13) entre 1990 et 2005, aviá succedit a Reinat Rieubon, Miquèu Vaxès.
Deputat de 1997 a 2012, lo militant èra conéissut dei regionalistas pequ’aviá prepausat en 2008 una d’aquelei prepausiciens de Lèi per ajudar lei lengas regionalas a tornar a l’espaci public, nos rementa Mari-Jana Verny, de la Felco.
E li disiá, davant sei collègas de l’Assemblada Nacionala : « la pluralité linguistique française existe depuis les origines de notre pays, lorsque les rois de France annexèrent des territoires voisins. L’indispensable diffusion d’une langue commune en a imposé l’usage exclusif dans l’espace public, les autres étant confinées à l’espace privé. Cette idée, apparemment logique mais, au fond, biaisée, a servi à justifier le rejet ancien de tout ce qui n’est pas français – un rejet qui est à lier au mépris du parler des gens de peu. Jadis, même ainsi confinées, les langues régionales pouvaient encore être transmises, mais ce n’est plus le cas dans l’Europe d’aujourd’hui. Nos voisins l’ont d’ailleurs bien compris, qui autorisent la présence de langues régionales à l’école ou dans les médias. »
Miquèu Vaxès aviá 75 ans.
Deputat de 1997 a 2012, lo militant èra conéissut dei regionalistas pequ’aviá prepausat en 2008 una d’aquelei prepausiciens de Lèi per ajudar lei lengas regionalas a tornar a l’espaci public, nos rementa Mari-Jana Verny, de la Felco.
E li disiá, davant sei collègas de l’Assemblada Nacionala : « la pluralité linguistique française existe depuis les origines de notre pays, lorsque les rois de France annexèrent des territoires voisins. L’indispensable diffusion d’une langue commune en a imposé l’usage exclusif dans l’espace public, les autres étant confinées à l’espace privé. Cette idée, apparemment logique mais, au fond, biaisée, a servi à justifier le rejet ancien de tout ce qui n’est pas français – un rejet qui est à lier au mépris du parler des gens de peu. Jadis, même ainsi confinées, les langues régionales pouvaient encore être transmises, mais ce n’est plus le cas dans l’Europe d’aujourd’hui. Nos voisins l’ont d’ailleurs bien compris, qui autorisent la présence de langues régionales à l’école ou dans les médias. »
Miquèu Vaxès aviá 75 ans.