
« Nous avons plus de 80 adhérents, et depuis quelque temps, l’hebdomadaire Haute-Provence Infos nous attribue une page entière, que nous rédigeons en provençal. » La secrétaire adjointe du Félibrige, Brigitte Dempton, depuis 2014, adresse, en outre, depuis Manosque, à 3000 personnes, un agenda culturel provençal, par mail, qui s’intéresse à tout l’espace provençal.
L’une de ses membres, Adélaïde Rieu, dite « Adelaïdo », fait, de son côté, visiter Sisteron, costumée, avec galoubet et tambourin, trois fois par semaine.
Schéma de développement de la langue régionale
Le département compte un majorau, Miquèu Benedetto, qui, comme on dit « porte la cigale » de Durance. Trois Escolo Felibrenco y travaillent au maintien de la langue : Lou Rodo Osco Manosco, L’Escolo deis Aup à Forcalquier, et depuis cette année, Lei Gavot de la Cieutadèlo à Sisteron. Mais, selon Renat Martel, « dans de nombreux villages on compte un groupe de mainteneurs, ou une association provençale. »
Ce sont plusieurs de ces groupes, tels la Belugo de Digno, ou la Taiole de Tallard, qui ont assuré passo-carriero e aubado lo 6 aout dernier dans les rues de Digne, à l’occasion du Corso.