L’excellente conférence du pf Jaume Figueres, a été proposée au public du centre de lecture de Reus, au sud du Principat de Catalogne, le 19 août.
“Occitània tant lluny, tant a prop” (Occitanie si loin, si proche) embrassait la richesse et le dynamisme culturel de l’occitanisme, et il faut souligner la grande variété des documents qui montrent l’intérêt de cet enseignant pour son sujet. Aucune poétesse, aucun auteur ne manquait dans le très complet diaporama proposé au public présenciel, comme à celui qui, simultanément, pouvait suivre sur You Tube la conférence.
L’interrogation de Jaume Figueres, présenté comme professeur d’occitan, et membre du Cercle Fraternel Occitano-Catalan, portait sur le contraste entre ce dynamisme avéré et le peu de locuteurs certains de la langue occitane. Certes une référence à la récente enquête de l’Office Public de la Langue Occitane, pourrait estimer à la hausse cette population de locuteurs et lecteurs potentiels, si l’enquête n’était pour l’essentiel basée sur les déclarations de gens questionnés.
En tout cas l’extraordinaire vitalité de la poésie, de la chanson, de la littérature, et le mouvement en faveur de l’enseignement en immersion montrent qu’a défaut de millions de locuteurs, l’occitan suscite au moins l’intérêt, grandissant, d’une frange de population qui aimerait parler et lire, car elle a pense que la langue est le signe de son identité culturelle et territoriale.
Comme il a paru étrange, alors, compte tenu de la belle érudition de ce conférencier, de constater une lacune de taille. Notre titre, créé en 1987, et connu de la plupart des acteurs de la culture occitane, a tout simplement été absent du panorama complet, par ailleurs, de l’expression occitane présentée par monsieur Figueres.
Ceci dit nous invitons nos lecteurs à s’intéresser à la manière dont un érudit catalan considère et présente l’action culturelle occitane, dans son contexte historique et dans son rapport avec la catalanité agissante.