Né en 2014 d’une volonté de travailler ensemble sur le terrain de l’Institut d’Etudes Occitanes, du Félibrige et d’autres associations, le Forum d’Oc réunit depuis, régulièrement, des responsables associatifs et professionnels provençaux.
Faire au mieux passer l’envie de défendre et promouvoir la culture régionale et sa langue auprès des acteurs locaux, c’est le but que cet acampament s’est donné.
Samedi 14 mars, il réunissait ses commissions à Gassin, dans le Var.
Une occasion de faire le point, après un an de travail, avec le président Guy Revest, par ailleurs Syndic de la Maintenance de Provence du Félibrige.
Faire au mieux passer l’envie de défendre et promouvoir la culture régionale et sa langue auprès des acteurs locaux, c’est le but que cet acampament s’est donné.
Samedi 14 mars, il réunissait ses commissions à Gassin, dans le Var.
Une occasion de faire le point, après un an de travail, avec le président Guy Revest, par ailleurs Syndic de la Maintenance de Provence du Félibrige.
"L'association reste le moteur de l'action, le Forum d'Oc c'est la route où il lui est plus facile d'avancer"
Guy Revest : "priorité aux associations de terrain, que nous accompagnons avec des outils et un argumentaire taillé pour elles" (photo MN)
Guy Revest, où en est le Forum d’Oc ?
Vous savez qu’il s’agit d’un rassemblement d’associations qui travaillent sur le terrain à faire mieux partager notre culture régionale en Provence Alpes Côte d'Azur, et son véhicule majeur, la langue d’Oc.
Le Forum se réunit régulièrement et fait la synthèse de ces actions de terrain. Il est la route que se sont ouverte l’IEO, le Félibrige, les Calandretas et l’Association pour l’Enseignement de la Langue d’Oc, qui ont créé le Forum il y a un an.
Cette synthèse permet ensuite aux associations, moteurs de toute action, d’aller vers les responsables de nos territoires, qu’il s’agisse d’élus ou de professionnels.
Ceux-ci ont alors de meilleures chances d’appréhender l’intérêt de défendre et favoriser la culture régionale.
Une des missions du Forum reste-t-elle d’aller vers ces responsables pour leur proposer de les accompagner dans une politique favorable à la langue d’oc en Provence ?
Je préfère dire que le travail commun des associations de terrain consiste, entre autres, à dialoguer avec ces élus ou responsables de terrain.
Le but est de favoriser leur conscience de la nécessité d’une défense de la langue et la culture provençale chez eux. Cela peut aussi bien concerner une coopérative agricole qu’un maire.
A ces responsables nous offrons une occasion de s’exprimer sur la question, qu’ils ne trouvaient pas. L’adhésion au Forum leur permet d’évoluer dans un milieu favorable pour cela ; et effectivement ils seront accompagnés.
Avez-vous vocation à irriguer tous les territoires ?
Nous cherchons surtout à attirer le plus possible d’associations de promotion de notre langue et culture, inscrits dans une pratique territoriale.
Ce sont elles qui font avancer la cause. Nous leur donnons des outils pour avancer en pratique, et un cadre qui rassemble toutes les associations.
Ainsi, aujourd’hui, réunis à Gassin (83), nous avons abordé les thèmes de l’enseignement de la langue, celui de la communication et des médias, enfin, celui du développement durable dans les territoires.
Dans chaque commission nous avons cherché les moyens à la fois d’élargir la discussion à d’autres, et à proposer des outils pratiques aux associations, pour communiquer et argumenter sur le terrain.
Vous avez quelques exemples ?
Vous en aurez bientôt avec les outils internet que nous allons développer pour élargir et renforcer le dialogue tout en nous faisant mieux connaitre.
Ce dialogue est destiné à mieux impliquer tous les acteurs locaux, publics ou privés, à qui la promotion de notre culture semblera avantageuse, et mieux, indispensable.
Vous savez qu’il s’agit d’un rassemblement d’associations qui travaillent sur le terrain à faire mieux partager notre culture régionale en Provence Alpes Côte d'Azur, et son véhicule majeur, la langue d’Oc.
Le Forum se réunit régulièrement et fait la synthèse de ces actions de terrain. Il est la route que se sont ouverte l’IEO, le Félibrige, les Calandretas et l’Association pour l’Enseignement de la Langue d’Oc, qui ont créé le Forum il y a un an.
Cette synthèse permet ensuite aux associations, moteurs de toute action, d’aller vers les responsables de nos territoires, qu’il s’agisse d’élus ou de professionnels.
Ceux-ci ont alors de meilleures chances d’appréhender l’intérêt de défendre et favoriser la culture régionale.
Une des missions du Forum reste-t-elle d’aller vers ces responsables pour leur proposer de les accompagner dans une politique favorable à la langue d’oc en Provence ?
Je préfère dire que le travail commun des associations de terrain consiste, entre autres, à dialoguer avec ces élus ou responsables de terrain.
Le but est de favoriser leur conscience de la nécessité d’une défense de la langue et la culture provençale chez eux. Cela peut aussi bien concerner une coopérative agricole qu’un maire.
A ces responsables nous offrons une occasion de s’exprimer sur la question, qu’ils ne trouvaient pas. L’adhésion au Forum leur permet d’évoluer dans un milieu favorable pour cela ; et effectivement ils seront accompagnés.
Avez-vous vocation à irriguer tous les territoires ?
Nous cherchons surtout à attirer le plus possible d’associations de promotion de notre langue et culture, inscrits dans une pratique territoriale.
Ce sont elles qui font avancer la cause. Nous leur donnons des outils pour avancer en pratique, et un cadre qui rassemble toutes les associations.
Ainsi, aujourd’hui, réunis à Gassin (83), nous avons abordé les thèmes de l’enseignement de la langue, celui de la communication et des médias, enfin, celui du développement durable dans les territoires.
Dans chaque commission nous avons cherché les moyens à la fois d’élargir la discussion à d’autres, et à proposer des outils pratiques aux associations, pour communiquer et argumenter sur le terrain.
Vous avez quelques exemples ?
Vous en aurez bientôt avec les outils internet que nous allons développer pour élargir et renforcer le dialogue tout en nous faisant mieux connaitre.
Ce dialogue est destiné à mieux impliquer tous les acteurs locaux, publics ou privés, à qui la promotion de notre culture semblera avantageuse, et mieux, indispensable.