
Ce rassemblement voulait sensibiliser en France sur le sort peu enviable que le gouvernement entend faire au breton, à l’alsacien, au catalan, à l’occitan, au corse, au basque ou à d’autres idiomes traditionnellement parlés en France.
Les manifestants ont demandé symboliquement « l’asile culturel » à l’organisation internationale vouée à la culture.
Il s’agit d’une réponse parmi d’autres à la volte-face gouvernementale. Le candidat Hollande avait promis de ratifier la charte européenne des langues minoritaires. Le président Hollande, moins d’un an après, y a renoncé. La Loi Refondation de l’Ecole devait consacrer des droits à apprendre les langues régionales, un unique sous article soumet cet enseignement à l’autorisation préalable des usagers, fragilisant ainsi les rares dispositifs existants.
Quelques parlementaires et responsables associatifs ont été reçus à l’Unesco par un haut fonctionnaire, qui les a longuement écoutés, précise Jan-Marc Courbet, majoral du Félibrige. Ce fonctionnaire de la Division des Expressions Culturelles de l’Unesco a assuré « qu’il ferait son possible pour alerter les instances gouvernementales françaises sur la situtation » nous relate M. Courbet.