Fraîchement retraité de l'audiovisuel public, l'ancien producteur de l'émission Vaquí prépare l'organisation du collectage de la langue d'Oc en Provence (photo MN)
Le Cep d’Oc est désormais la structure associative qui accompagne le Centre d’Oralité de la Langue d’Oc dans le collectage de la parole occitane. En pratique que va-t-il se passer ?
Il a fallu en préalable assurer le passage du Centre d’Oralité de la Langue d’Oc, dont le statut était associatif, à la Commune d’Aix. Et également pérenniser en même temps l’emploi d’Anne Vasseur, qui y travaille. Les fondateurs du Coloc avaient envie de passer le témoin, et c’est dans ce contexte qu’est né Cep D’oc, pour faire vivre les collections. Donc à la Ville la gestion de la médiathèque, et à l’association la mission de récolter du matériel sonore.
Nous ferons du collectage, d’une façon professionnelle. Il a fallu acquérir du matériel de prise de vues et de montage broadcast, c’est-à-dire capable de permettre une diffusion télévisée. Nous avons déjà organisé une session de formation à la prise de vues, et en janvier nous en organiserons un autre dédié au montage.
En parallèle nous allons aussi organiser une formation à l’entretien avec un ethnologue. Pour cela nous compterons sur l’aide du Museon Arlanten.
Enfin nous devons favoriser le partage de ce que nous collecterons. Nous faisons donc créer par une société spécialisée un site internet de grande capacité. Il suffira au visiteur de cliquer sur un lieu choisi sur une carte, pour pouvoir entendre un échantillon du parler de l’endroit, pendant qu’une fiche avec texte écrit, traduction et notice linguistique s’affichera. Un lien permettra d’accéder à l’entretien en entier. Au printemps nous formerons trois webmestres à la maîtrise de l’outil.
Il a fallu en préalable assurer le passage du Centre d’Oralité de la Langue d’Oc, dont le statut était associatif, à la Commune d’Aix. Et également pérenniser en même temps l’emploi d’Anne Vasseur, qui y travaille. Les fondateurs du Coloc avaient envie de passer le témoin, et c’est dans ce contexte qu’est né Cep D’oc, pour faire vivre les collections. Donc à la Ville la gestion de la médiathèque, et à l’association la mission de récolter du matériel sonore.
Nous ferons du collectage, d’une façon professionnelle. Il a fallu acquérir du matériel de prise de vues et de montage broadcast, c’est-à-dire capable de permettre une diffusion télévisée. Nous avons déjà organisé une session de formation à la prise de vues, et en janvier nous en organiserons un autre dédié au montage.
En parallèle nous allons aussi organiser une formation à l’entretien avec un ethnologue. Pour cela nous compterons sur l’aide du Museon Arlanten.
Enfin nous devons favoriser le partage de ce que nous collecterons. Nous faisons donc créer par une société spécialisée un site internet de grande capacité. Il suffira au visiteur de cliquer sur un lieu choisi sur une carte, pour pouvoir entendre un échantillon du parler de l’endroit, pendant qu’une fiche avec texte écrit, traduction et notice linguistique s’affichera. Un lien permettra d’accéder à l’entretien en entier. Au printemps nous formerons trois webmestres à la maîtrise de l’outil.
Les locaux aixois du Col'Oc devraient accueillir un débat mensuel autour de l'image et de la langue d'Oc (photo MN)
Vous continuerez à occuper la bastide du Parc Jourdan où est installé le Col’Oc ? Pour y faire quoi ?
Nous disposons avec l’Ostau de Provença d’un beau lieu à Aix, et nous avons déjà commencé à y organiser des débats sur l’image et la langue d’oc afin de faire vivre l’endroit où nous nous trouvons. Pour 2013 le programme est déjà arrêté. Nous commencerons à la fin janvier par rendre hommage aux créateurs du Col’Oc, Marc Audibert, Jean Saubrement et Lucien Durand.
Pouvez-vous brosser ce programme de débats pour 2013 ?
En février nous parlerons des « paraulas d’escrivans » à l’aide d’un DVD. En mars nous parlerons du Rhône. En avril nous monterons une exposition à l’occasion des Cantejadas, le spectacle et la chorale d’écoliers qu’organisent les enseignants de provençal du premier degré tous les deux ans. Il y aura ainsi une rencontre mensuelle jusqu’à la fin de l’année. Nous rendrons notamment hommage au cinéaste Jean Fléchet, peut-être avec ses films les moins connus. Et, si toutefois sa méthode Assimil de l’occitan est déjà publiée, nous inviterons le linguiste Nicolas Quint ; la partie dédiée au provençal a été préparée à Aix.
Nous disposons avec l’Ostau de Provença d’un beau lieu à Aix, et nous avons déjà commencé à y organiser des débats sur l’image et la langue d’oc afin de faire vivre l’endroit où nous nous trouvons. Pour 2013 le programme est déjà arrêté. Nous commencerons à la fin janvier par rendre hommage aux créateurs du Col’Oc, Marc Audibert, Jean Saubrement et Lucien Durand.
Pouvez-vous brosser ce programme de débats pour 2013 ?
En février nous parlerons des « paraulas d’escrivans » à l’aide d’un DVD. En mars nous parlerons du Rhône. En avril nous monterons une exposition à l’occasion des Cantejadas, le spectacle et la chorale d’écoliers qu’organisent les enseignants de provençal du premier degré tous les deux ans. Il y aura ainsi une rencontre mensuelle jusqu’à la fin de l’année. Nous rendrons notamment hommage au cinéaste Jean Fléchet, peut-être avec ses films les moins connus. Et, si toutefois sa méthode Assimil de l’occitan est déjà publiée, nous inviterons le linguiste Nicolas Quint ; la partie dédiée au provençal a été préparée à Aix.