Marseille serait la quatrième école Calandreta de Provence Alpes Cote d'Azur. Ici celle de Gap (photo MN)
Après Gap (05), Orange et Valréas (84) Marseille ouvrira t'elle une école Calandreta pour septembre 2024 ? En tout cas le projet est suffisamment solide pour que le maire de Marseille, le PS Benoît Payan l'annonce. Cette officialité du projet laisse espérer que le projet aboutira.
La difficulté majeure pour la création d'une école associative où l'occitan est enseigné en immersion, c'est le local où les élèves seraient accueillis. Et dans le cas de Marseille ce local, aux normes, reste à trouver. Avec le soutien municipal cela devrait mieux, ou moins mal se passer.
"Ce n'est pas tout à fait le seul souci, encore nous faut-il recruter et former un enseignant" nous explique aussi le co-président de la Confédération des Calandretas, Jean-Louis Blénet. Les calandretas (alouette en occitan) ont ouvert leur première école en 1979 à Béziers. Elles sont désormais 70 entre Bordeaux et Menton, des collèges et un lycée ont ouvert pour permettre une continuité des enseignements. Quant à la formation des maîtres elle est dispensée par un centre Aprene, à Béziers également.
Rappelons que le mouvement associatif éducatif Calandretas, équivalent des Iskatolas basques et Diwan bretonnes, mise sur l'enseignement en immersion en occitan, c'est à dire que toutes les matières sont dispensées dans la langue du pays, et utilise les méthodes pédagogiques de Célestin Freinet : coopération à l'école, production de travaux par les élèves, évaluation des propres progrès de l'élève, connexion avec la société hors école, etc.
D'ici l'ouverture de la Calandreta de Marseille, la confédération en aura ouvert deux autres, en Auvergne : a Tence et à Clermont-d'Auvergne, où les projets ont assez avancé pour que les ouvertures de classe soient certaines.
La situation provençale : deux graphies pour le provençal maritime, qui sera utilisé à Marseille, et de concurrence entre deux obédiences régionalistes aurait poussé les promoteurs du projet à la plus extrême discrétion. Le projet a avancé entre eux et le cabinet du maire Benoît Payan, soutenu par le conseiller délégué à la langue et culture provençale Christian Bosq. A aucun moment la rédaction d'Aquò d'Aquí n'a été informée des avancées du projet.
La difficulté majeure pour la création d'une école associative où l'occitan est enseigné en immersion, c'est le local où les élèves seraient accueillis. Et dans le cas de Marseille ce local, aux normes, reste à trouver. Avec le soutien municipal cela devrait mieux, ou moins mal se passer.
"Ce n'est pas tout à fait le seul souci, encore nous faut-il recruter et former un enseignant" nous explique aussi le co-président de la Confédération des Calandretas, Jean-Louis Blénet. Les calandretas (alouette en occitan) ont ouvert leur première école en 1979 à Béziers. Elles sont désormais 70 entre Bordeaux et Menton, des collèges et un lycée ont ouvert pour permettre une continuité des enseignements. Quant à la formation des maîtres elle est dispensée par un centre Aprene, à Béziers également.
Rappelons que le mouvement associatif éducatif Calandretas, équivalent des Iskatolas basques et Diwan bretonnes, mise sur l'enseignement en immersion en occitan, c'est à dire que toutes les matières sont dispensées dans la langue du pays, et utilise les méthodes pédagogiques de Célestin Freinet : coopération à l'école, production de travaux par les élèves, évaluation des propres progrès de l'élève, connexion avec la société hors école, etc.
D'ici l'ouverture de la Calandreta de Marseille, la confédération en aura ouvert deux autres, en Auvergne : a Tence et à Clermont-d'Auvergne, où les projets ont assez avancé pour que les ouvertures de classe soient certaines.
La situation provençale : deux graphies pour le provençal maritime, qui sera utilisé à Marseille, et de concurrence entre deux obédiences régionalistes aurait poussé les promoteurs du projet à la plus extrême discrétion. Le projet a avancé entre eux et le cabinet du maire Benoît Payan, soutenu par le conseiller délégué à la langue et culture provençale Christian Bosq. A aucun moment la rédaction d'Aquò d'Aquí n'a été informée des avancées du projet.