Régulièrement, mais sans en faire une obsession, nous consultons les statistiques de notre site web, nous vérifions que notre audience est en hausse, que l’éventail des pays d’où l’on nous lit s’ouvre un peu plus. Bref, nous cherchons à mieux cerner qui nous lit et comment. C’est un des éléments qui nous conduisent à prendre des initiatives éditoriales.
Plus de 23000 visiteurs uniques sur un an
Et, ma foi, il semble que, grâce à votre fidélité, on ne s’en sorte pas si mal. Ce qui nous émeut dans l’alignement des chiffres de la fréquentation du site d’Aquò d’Aquí, c’est que ceux-ci rendent compte de l’intérêt que de plus en plus de gens semblent porter à la langue occitane telle qu’elle se parle entre Gard et Vallées italiennes.
Mais l’idée qui nous plait encore plus, c’est que cet occitan soit reconnu comme langue d’information, qu’il dise l’actualité et conduise à débattre sur celle-ci. De l’état de la société, vous vous en préoccupez dans la langue de notre région.
Oh ! Pas assez, cependant. Rien ne vous passionne autant que de lire en occitan des articles parlant de l’occitan…Ceux-là recueillent le double d’audience.
Parler en provençal de la difficulté de se déplacer en ville ou de la conquête spatiale vous intéresse moins que de lire en provençal un article sur l’enseignement du provençal.
Pourtant, s’il est vrai que la langue d’oc peut servir à tout dire, s’il est vrai qu’il s’agit d’une langue égale à n’importe quelle autre, il faut bien qu’elle serve à ses lecteurs pour parler du temps, des grèves ou du prix du rouget à l’étal du poissonnier. Nous vous invitons à y réfléchir.
Nonobstant, voici en peu de mots (et de chiffres) qui vous êtes, collectivement, vous les lecteurs du site web d’Aquò d’Aquí.
Vous avez été 23 000 individus différents, à peu de choses près, de novembre 2012 à octobre 2013 (le site est en ligne depuis mai 2012), qui êtes venus à cette bonne adresse. Et vous y êtes restés en moyenne 2 minutes et 31 secondes.
Cela signifie que certains –à l’instar d’un de nos visiteurs japonais – sont capables de lire durant 20 minutes nos articles, voir nos films, écouter nos enregistrements.
1200 d’entre vous ont choisi de s’abonne r à la Letra d’Aquò d’Aquí, ce qui leur permet de recevoir chaque mercredi, l’actualité éditoriale du site.
55% de nos visiteurs sont des hommes. Et, ce qui nous a beaucoup étonnés, plus de soixante pour cent ont moins de 34 ans. Le fait n’est pas anodin, car si nous avons lancé ce projet internet voici dix-huit mois, c’était en particulier pour rajeunir le lectorat occitanophone, et celui qui désire apprendre la langue en s’informant de l’actualité régionale.
Nous ne pouvons, en l’état, affiner ce chiffre. Mais il se pourrait qu’il nous incite à rechercher les moyens d’intéresser mieux un public jeune, porteur d’espoir pour la langue occitane.
L’écrasante majorité de nos lecteurs sont français (21500), et plus de douze mille sont provençaux. Les Languedociens et les résidents parisiens sont chacun plus de deux mille, presque rejoints par les habitants de Rhône Alpes, probablement d’abord des Drômois et des Ardéchois, pour qui nous avons prévu de réaliser des efforts particuliers.
Marseille est la première ville où nous sommes lus, avec plus de 3500 visiteurs, devant Aix et Nice, qui dépassent les 2500, et Paris, avec Montpellier ensuite, un peu au-dessus de 1500. Juste après vient Toulon, encore au-dessus de mille, puis Toulouse, Lyon et Avignon.
Parmi les étrangers qui s’intéressent à Aquò d’Aquí, les Catalans sont les premiers, ils sont plus de cinq cents. La proximité de nos deux langues les aide bien ; le travail du Comitat d’Afrairament Occitano Catalan de Barcelona n’y est surement pas pour rien.
Les Italiens des Valladas viennent après avec 300 visiteurs différents. Une relance des traductions français/italien que proposaient certains de nos articles devraient bientôt aider à augmenter leur nombre.
Du Canada à la Nouvelle Zélande nous sommes lus dans une quarantaine de pays, et en particulier par 156 japonais, le plus fort contingent de lecteurs après les Espagnols et les Italiens.
Peut-être une partie d’entre eux sont-ils d’ailleurs des Provençaux vivant en Asie pour diverses raisons. Mais nous savons aussi que l’intérêt d’un grand nombre de Japonais pour les « musiques du monde » en fait des visiteurs assidus de notre site.
Ces résultats statistiques sont basés sur l’identité du propriétaire de l’ordinateur qui a servi à visiter le site web d’Aquò d’Aquí, et non directement de la personne qui a effectué cette visite.
C’est pourquoi il faut rester prudent sur la qualité de ces chiffres. Après tout un grand-père utilisant l’ordinateur de sa petite fille rajeunira-t-il notre lectorat tout en le masculinisant. Mais, soit dit entre nous, cette situation doit être assez marginale.
Fondamentalement, la tendance est là : Aquò d’Aquí est un journal web que ne dédaigne pas un public nombreux, jeune, et essentiellement habitant en Provence Alpes Côte d’Azur, plutôt masculin, et capable d’attention soutenue face à des informations d’actualité en occitan.
Nous pouvons dire que c’est encourageant. Et nous allons désormais nous attacher à gagner de nouveaux lecteurs, à mieux nous intéresser à un public jeune.
Mais pour cela nous devons obtenir des moyens supplémentaires, afin de rendre notre action durable. Vous pouvez nous y aider. Si vous connaissez un entrepreneur ou une collectivité locale dont vous savez qu’ils pourraient s’intéresser à ce que nous faisons, n’hésitez pas, faites nous en part. Nous pourrions demain en faire notre partenaire. C’est ainsi que nous pouvons modestement financer cette initiative qui semble porteuse d’avenir pour la langue occitane en Provence Alpes Côte d’Azur.
Mais l’idée qui nous plait encore plus, c’est que cet occitan soit reconnu comme langue d’information, qu’il dise l’actualité et conduise à débattre sur celle-ci. De l’état de la société, vous vous en préoccupez dans la langue de notre région.
Oh ! Pas assez, cependant. Rien ne vous passionne autant que de lire en occitan des articles parlant de l’occitan…Ceux-là recueillent le double d’audience.
Parler en provençal de la difficulté de se déplacer en ville ou de la conquête spatiale vous intéresse moins que de lire en provençal un article sur l’enseignement du provençal.
Pourtant, s’il est vrai que la langue d’oc peut servir à tout dire, s’il est vrai qu’il s’agit d’une langue égale à n’importe quelle autre, il faut bien qu’elle serve à ses lecteurs pour parler du temps, des grèves ou du prix du rouget à l’étal du poissonnier. Nous vous invitons à y réfléchir.
Nonobstant, voici en peu de mots (et de chiffres) qui vous êtes, collectivement, vous les lecteurs du site web d’Aquò d’Aquí.
Vous avez été 23 000 individus différents, à peu de choses près, de novembre 2012 à octobre 2013 (le site est en ligne depuis mai 2012), qui êtes venus à cette bonne adresse. Et vous y êtes restés en moyenne 2 minutes et 31 secondes.
Cela signifie que certains –à l’instar d’un de nos visiteurs japonais – sont capables de lire durant 20 minutes nos articles, voir nos films, écouter nos enregistrements.
1200 d’entre vous ont choisi de s’abonne r à la Letra d’Aquò d’Aquí, ce qui leur permet de recevoir chaque mercredi, l’actualité éditoriale du site.
55% de nos visiteurs sont des hommes. Et, ce qui nous a beaucoup étonnés, plus de soixante pour cent ont moins de 34 ans. Le fait n’est pas anodin, car si nous avons lancé ce projet internet voici dix-huit mois, c’était en particulier pour rajeunir le lectorat occitanophone, et celui qui désire apprendre la langue en s’informant de l’actualité régionale.
Nous ne pouvons, en l’état, affiner ce chiffre. Mais il se pourrait qu’il nous incite à rechercher les moyens d’intéresser mieux un public jeune, porteur d’espoir pour la langue occitane.
L’écrasante majorité de nos lecteurs sont français (21500), et plus de douze mille sont provençaux. Les Languedociens et les résidents parisiens sont chacun plus de deux mille, presque rejoints par les habitants de Rhône Alpes, probablement d’abord des Drômois et des Ardéchois, pour qui nous avons prévu de réaliser des efforts particuliers.
Marseille est la première ville où nous sommes lus, avec plus de 3500 visiteurs, devant Aix et Nice, qui dépassent les 2500, et Paris, avec Montpellier ensuite, un peu au-dessus de 1500. Juste après vient Toulon, encore au-dessus de mille, puis Toulouse, Lyon et Avignon.
Parmi les étrangers qui s’intéressent à Aquò d’Aquí, les Catalans sont les premiers, ils sont plus de cinq cents. La proximité de nos deux langues les aide bien ; le travail du Comitat d’Afrairament Occitano Catalan de Barcelona n’y est surement pas pour rien.
Les Italiens des Valladas viennent après avec 300 visiteurs différents. Une relance des traductions français/italien que proposaient certains de nos articles devraient bientôt aider à augmenter leur nombre.
Du Canada à la Nouvelle Zélande nous sommes lus dans une quarantaine de pays, et en particulier par 156 japonais, le plus fort contingent de lecteurs après les Espagnols et les Italiens.
Peut-être une partie d’entre eux sont-ils d’ailleurs des Provençaux vivant en Asie pour diverses raisons. Mais nous savons aussi que l’intérêt d’un grand nombre de Japonais pour les « musiques du monde » en fait des visiteurs assidus de notre site.
Ces résultats statistiques sont basés sur l’identité du propriétaire de l’ordinateur qui a servi à visiter le site web d’Aquò d’Aquí, et non directement de la personne qui a effectué cette visite.
C’est pourquoi il faut rester prudent sur la qualité de ces chiffres. Après tout un grand-père utilisant l’ordinateur de sa petite fille rajeunira-t-il notre lectorat tout en le masculinisant. Mais, soit dit entre nous, cette situation doit être assez marginale.
Fondamentalement, la tendance est là : Aquò d’Aquí est un journal web que ne dédaigne pas un public nombreux, jeune, et essentiellement habitant en Provence Alpes Côte d’Azur, plutôt masculin, et capable d’attention soutenue face à des informations d’actualité en occitan.
Nous pouvons dire que c’est encourageant. Et nous allons désormais nous attacher à gagner de nouveaux lecteurs, à mieux nous intéresser à un public jeune.
Mais pour cela nous devons obtenir des moyens supplémentaires, afin de rendre notre action durable. Vous pouvez nous y aider. Si vous connaissez un entrepreneur ou une collectivité locale dont vous savez qu’ils pourraient s’intéresser à ce que nous faisons, n’hésitez pas, faites nous en part. Nous pourrions demain en faire notre partenaire. C’est ainsi que nous pouvons modestement financer cette initiative qui semble porteuse d’avenir pour la langue occitane en Provence Alpes Côte d’Azur.