Aquò d'Aqui



Le créole de la Martinique bâillonné

Contrairement à la Corse, la cour administrative n'a pas reconnu à La Martinique que sa langue, le créole, soit co-officielle du français. Il y a dans ces arrêts une interprétation qui va toujours à l'interdiction. Il est donc temps de changer l'article constitutionnel qui sert de prétexte à ce bâillonnement.

Le Tribunal Administratif de Fort-de-France, Martinique, près d’un an et demi après, a annulé le 3 octobre dernier une délibération de 2023 faisant du créole la langue officielle du département, au côté du français.

 

Ainsi, une fois de plus l’article 2 de la Constitution sert à étrangler les volontés d’un pays aux réalités linguistiques et historiques particulières en matière de droit à sa langue.

 















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Vos efforts nous sortent de l’ornière


Vous avez entendu, nombreux déjà, notre appel à vous abonner pour sauver Aquò d’Aquí. Poursuivez l’effort. Car désormais la sortie de crise est une perspective sacrément crédible, pour poursuivre l'aventure de la presse bilingue en Provence !



« Depuis une semaine, quand j’ouvre ma boîte à lettres chaque jour, j’en extrais une pile de lettres qui contiennent un chèque d’abonnement » nous dit Pascalina, qui s’occupe depuis des années de nos abonnés. « Je n’ai pas vu ça depuis longtemps, peut-être pas depuis 2001, quand nous avons relancé le journal ».

 
Vos efforts nous sortent de l’ornière

La remontée en flèche de vos abonnements rend la sortie de crise réaliste

Et elle ajoute : « ce qui est émouvant c’est que beaucoup font un don et écrivent quelques mots d’encouragement ; ce qui est étonnant c’est que nombre d'entre eux sont d’anciens abonnés, dont nous n’avions plus de nouvelles depuis des années. On est sacrément contents de les voir revenir ! »


En une petite quinzaine, vous avez ainsi été plus de 90 à retrouver le chemin d’Aquò d’Aquí, plus ceux qui, déjà abonnés, renouvellent leur confiance au moment où l’équipe de votre journal en a le plus besoin.
 
Bien que nous réservions l’essentiel de notre actualité à ce qui se passe, se dit ou se débat dans l’espace du provençal, du niçois et de l’alpin d’oc, nombre de ces nouveaux abonnés nous viennent de l’autre côté du Vidourle. Amis Languedociens, Gascons, Béarnais, Aquitains et Auvergnats, bref, Occitans, votre fraternelle curiosité nous honore, elle comptera beaucoup pour notre durabilité.
 
Avec vous, comme avec nos abonnés de Provence Alpes Côte d’Azur et du Gard, ou des Valladas, nous pourrons demain encore défendre l’occitan à l’école, le promouvoir dans la création, et soutenir au quotidien ceux qui pensent notre territoire en termes de respect, de partage, de dialogue, et de cultures.
 
Et puis, nous avons pu nous en rendre mieux compte à l’occasion de cette crise, nous faisons partie d’un écosystème. Nous voici en discussion avec nos confrères d’autres titres en langue d’oc, eux aussi en difficulté. Nous imaginons qu’une partie de notre réponse à cette situation anxiogène sera commune. Des organismes faisant métier de diffuser l’occitan nous contactent, et parlent de nous aider à passer ce cap difficile.

Alors même que les pouvoirs publics de notre propre région organisent la décrue de leurs aides, voici qu’une solidarité interrégionale contribue à nous rendre optimistes. Nous faisons partie d’une sorte de réseau d’interaction des défenseurs de la diversité et de l’ouverture à l’autre. Dans un monde que les idéologies referment, et qui ne parle plus que de frontières, cela nous rend optimistes.
 
Car grâce à vous, fondamentalement, qui acceptez de financer par votre abonnement notre projet d’une presse ouverte, bilingue, en prise sur la société régionale, qui met la langue régionale au centre,  et bien ce projet devient sacrément soutenable !
 
Nous ne sommes pas sortis du tunnel, mais cette perspective se rapproche. Grâce à vos abonnements, la lumière est en vue, nous marchons vers le jour, et d'un bon pas.
 
Et nous y marchons avec l’idée de mieux servir ces idées, et de mieux servir votre curiosité bienvenue. Nous avons déjà parlé d’une nouvelle formule pour Aquò d’Aquí. C’est elle que vous financez par vos abonnements, car nous sommes déjà en pourparlers professionnels pour discuter maquettes, prix, collaborations…
 
Ce sera pour bientôt. Si vous le voulez bien, avec votre abonnement. Vous nous donnez très envie de vivre cette aventure. Vivez là donc avec nous !
 
Nous vous appelons à soutenir cet effort. Il est facile à mesurer…dans la boite aux lettres de Pascalina, au quotidien.


Jeudi 16 Juin 2016
Michel Neumuller




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Aquò d’Aquí appelle à votre générosité pour franchir un cap difficile

Les transitions sont souvent un moment délicat, et votre journal vit une période de transitions où beaucoup doit être ré inventé. Cela à un coût, et l'équipe vous demande de participer au sauvetage d'Aquò d'Aquí

Ce n’est certes pas la première fois qu’Aquò d’Aquí demande à ses lecteurs et ami(e)s une aide pour surmonter un obstacle. S’il le fait encore c’est qu’il est devant un risque vital.

En 2016 le dessinateur Phavorin illustrait ainsi la solidarité entre votre journal et ses lecteurs



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