
Un peu de convivialité sur un peu de convivialité, sur un peu...font un stage plutôt agréable (photo MR DR)
« Nos stages en Drôme attirent des occitanophones du Sud comme du Nord du département, autrement dit, si certains s’expriment en provençal, d’autres parlent en vivaro-alpin ». Pensez-vous que ce soit un problème, pour Daufinat-Provença Terra d’Òc ? « Une chance plutôt ! » réagit Mirelha Roube, qui en fut la présidente avant Danièla Tosello ; « une chance pour tous de prendre conscience de l’extraordinaire richesse dialectale de la Drôme ». Une chance d’être plus attentif à l’autre, même si l’intercompréhension ne pose vraiment aucun problème.
C’est que la trentaine d’afogats venus des six groupes locaux réunis dans DPTO (Portes-les-Valence, Dieulefit, Nyons, Crest, Montelimar et Puy-saint-Martin) au dernier stage Viure Òc à Selhans, avaient beaucoup à se dire et à entendre.
« Nous avons une grande envie de connaitre notre patrimoine, de le partager, et de savoir comment il peut s’inviter dans la modernité », reprend Mireille Roube. « Nous avons en particulier visité la Magnanerie de Salhens, et pris conscience qu’on y mène des recherches sur la résistance du fil de soie, qui ouvre des perspectives à la production de vêtements sportifs…ou de gilets pare-balles ! ».
C’est que la trentaine d’afogats venus des six groupes locaux réunis dans DPTO (Portes-les-Valence, Dieulefit, Nyons, Crest, Montelimar et Puy-saint-Martin) au dernier stage Viure Òc à Selhans, avaient beaucoup à se dire et à entendre.
« Nous avons une grande envie de connaitre notre patrimoine, de le partager, et de savoir comment il peut s’inviter dans la modernité », reprend Mireille Roube. « Nous avons en particulier visité la Magnanerie de Salhens, et pris conscience qu’on y mène des recherches sur la résistance du fil de soie, qui ouvre des perspectives à la production de vêtements sportifs…ou de gilets pare-balles ! ».
Toponymie car les noms de lieux révèlent l'occitanité du pays
Même intérêt au Musée de l’Artisanat de la commune montagnarde de Mirable Blacons, dont l’extraordinaire collection d’objets du quotidien paysan a surpris les stagiaires de Viure Òc.
L’occitanisme drômois a profité de ce moment de retrouvailles, le 6 mai dernier, pour présenter une exposition consacrée à la toponymie locale, et parler de ses projets, en particulier d’actions en faveur de la connaissance et de la mise en valeur du patrimoine en occitan. « Pour ça la toponymie est un excellent véhicule, la carte dit aux gens leur pays, les façons de dire, » reprend Mireille Roube et les activités ou les particularités, en occitan…Mais qui le sait ? Donc nous allons mettre en lumière cet occitan des cartes ».
L’occitanisme drômois a profité de ce moment de retrouvailles, le 6 mai dernier, pour présenter une exposition consacrée à la toponymie locale, et parler de ses projets, en particulier d’actions en faveur de la connaissance et de la mise en valeur du patrimoine en occitan. « Pour ça la toponymie est un excellent véhicule, la carte dit aux gens leur pays, les façons de dire, » reprend Mireille Roube et les activités ou les particularités, en occitan…Mais qui le sait ? Donc nous allons mettre en lumière cet occitan des cartes ».