"Avant d'être un secteur économique, c'est une occasion de rencontre et de fête" (photo MN)
La viticulture en Provence- Alpes Côte d’Azur n’est pas une simple activité agricole confrontée à la concurrence des marchés et aux prétentions des bâtisseurs. Par son ancienneté, par sa diversité, par sa qualité, elle participe pleinement de l’identité régionale et de la vitalité de ses terroirs. Les 4 millions d’hectolitres produits en moyenne chaque année constituent 10% de la production nationale sur 12% du vignoble national. Cette production mobilise 100 000 hectares principalement dans le Vaucluse (52 000 ha), le Var (30 000 ha) et les Bouches-du-Rhône (11 000 ha). 14 terroirs bénéficient de l’AOP qui représentent les trois quarts des parcelles sur des exploitations de plus en plus grandes.
Les crus les plus célèbres de la vallée du Rhône (Châteauneuf du pape, Rasteau, Gigondas, Vacqueyras) donnent un rouge corsé, le Beaume de Venise un muscat réputé qui n’ont rien à envier aux rosés des coteaux du pays d’Aix ou au blanc de Cassis. Les trois quarts de vins produits en Provence sont des rosés dont 75% de la production est classé en AOP.
Les crus les plus célèbres de la vallée du Rhône (Châteauneuf du pape, Rasteau, Gigondas, Vacqueyras) donnent un rouge corsé, le Beaume de Venise un muscat réputé qui n’ont rien à envier aux rosés des coteaux du pays d’Aix ou au blanc de Cassis. Les trois quarts de vins produits en Provence sont des rosés dont 75% de la production est classé en AOP.
Entre Rhône et Var un "croissant du bonheur"
Les terroirs agricoles s’étendent à l’ouest de la région suivant un arc remarquable des Côtes du Rhône du Vaucluse au Bellet de Nice en passant par les Côtes du Ventoux, les Côtes du Luberon, les Baux de Provence, les Côteaux de Pierrevert, les Côteaux d’Aix-en-Provence, le Cassis, le Bandol, les Côteaux Varois et les Côtes de Provence. C’est le croissant du bonheur.
Une analyse savante mettrait en évidence les modalités de l’encépagement traditionnel, les méthodes des vendanges mécaniques, les rendements différenciés, les mesures de protection des milieux. Une approche économique soulignerait les revenus dégagés, les emplois créés, le développement d’un tourisme de la vigne et du vin. Un regard sur les paysages insisterait sur la beauté des vignes en toute siason.
Mais tous les Provençaux vous le diront : le vin, ici, n’est pas une boisson d’alcooliques invétérés. C’est une occasion de rencontres, un moment d’échanges, un temps de fête. Le vin ne se boit pas : il se partage. C’est un art de vivre.
Une analyse savante mettrait en évidence les modalités de l’encépagement traditionnel, les méthodes des vendanges mécaniques, les rendements différenciés, les mesures de protection des milieux. Une approche économique soulignerait les revenus dégagés, les emplois créés, le développement d’un tourisme de la vigne et du vin. Un regard sur les paysages insisterait sur la beauté des vignes en toute siason.
Mais tous les Provençaux vous le diront : le vin, ici, n’est pas une boisson d’alcooliques invétérés. C’est une occasion de rencontres, un moment d’échanges, un temps de fête. Le vin ne se boit pas : il se partage. C’est un art de vivre.
Ils produiront aux trois quarts des rosés...aux trois quarts classés en appellation d'origine (Photo MN)