
Les crus les plus célèbres de la vallée du Rhône (Châteauneuf du pape, Rasteau, Gigondas, Vacqueyras) donnent un rouge corsé, le Beaume de Venise un muscat réputé qui n’ont rien à envier aux rosés des coteaux du pays d’Aix ou au blanc de Cassis. Les trois quarts de vins produits en Provence sont des rosés dont 75% de la production est classé en AOP.
Entre Rhône et Var un "croissant du bonheur"
Une analyse savante mettrait en évidence les modalités de l’encépagement traditionnel, les méthodes des vendanges mécaniques, les rendements différenciés, les mesures de protection des milieux. Une approche économique soulignerait les revenus dégagés, les emplois créés, le développement d’un tourisme de la vigne et du vin. Un regard sur les paysages insisterait sur la beauté des vignes en toute siason.
Mais tous les Provençaux vous le diront : le vin, ici, n’est pas une boisson d’alcooliques invétérés. C’est une occasion de rencontres, un moment d’échanges, un temps de fête. Le vin ne se boit pas : il se partage. C’est un art de vivre.
