
Et pour le moins, le discours de cet officiel catalan aura été marqué par le contexte politique du moment.
« Le sens de cette coupe (offerte par le poète Victor Ballaguer, à l’issue d’une souscription, en reconnaissance du refuge fraternel accordé par les Félibres à ce libéral poursuivi par la monarchie espagnole en 1868) c’est de faire entendre cette volonté des Catalans d’exprimer démocratiquement s’ils souhaitent rester ou non Espagnols ».
Evidente référence au référendum organisé par la Généralité le 1er octobre prochain, sur l’Indépendance de la Catalogne sud, le discours de Jusèp Boya (un natif de Les, donc de la Val d’Aran occitane), a voulu identifier les Catalans contemporains, aux réfugiés d’hier.
« Je suis comme Victor Ballaguer ; il a choisi l’exil près des gens qui valorisaient la démocratie. C’est aujourd’hui le sens de cette Coupo Santo, notre demande aux Provençaux, de nous soutenir et d’être à nos côtés dans cette lutte pacifique pour la démocratie ».
Devant une foule dense, divers élus locaux dont Philippe Vitel, le délégué régional à l’Identité Provençale, et le capoulié du Félibrige Jaque Moutet, le délégué catalan a demandé « aux Provençaux, de ne pas oublier l’histoire de cette coupe ».