Le Roumavagi sera clot en musique à 21 h à la Cité de la Musique d'Aix, avec Lo Còr de la Plana. Entrée libre dans la limite des places (photo XDR)
D’où vient l’idée d’organiser un roumavagi
à Aix, alors que le dernier a eu lieu en 1853 ?
Ce projet, c’était celui de Jean-Pierre Belmon. Il l’a voulu, il en parlait beaucoup et l’avait lancé. Finalement on le continue et je suis content que ce soit notre grande manifestation pour 2016. Bien sûr, il comportera un hommage à Joan-Pèire.
Nous ne pouvons, actuellement, nous consacrer au Cep d’Oc comme le faisait Jean-Pierre, mais sommes prêts à accueillir de bonnes volontés, et à les former. Le Roumavagi nous permettra de montrer que nous sommes toujours là et actifs, en attendant de vraiment retrouver une activité tous azimuts.
La manifestation comportera plusieurs temps : à l’Oustau de Prouvenço où on parlera de l’oralité de la langue d’oc de nos jours, puis à l’Hôtel de Ville, et enfin à la Cité du Livre, avec un concert gratuit du Còr de la Plana. Les manifestations seront gratuites. En 1853 à Aix, le Félibre Gaut avait organisé quelque chose de comparable, le Roumavagi dei Troubaire. Nous renouons avec cette tradition, à l’époque où l’enjeu c’est la survie de notre langue.
Ce projet, c’était celui de Jean-Pierre Belmon. Il l’a voulu, il en parlait beaucoup et l’avait lancé. Finalement on le continue et je suis content que ce soit notre grande manifestation pour 2016. Bien sûr, il comportera un hommage à Joan-Pèire.
Nous ne pouvons, actuellement, nous consacrer au Cep d’Oc comme le faisait Jean-Pierre, mais sommes prêts à accueillir de bonnes volontés, et à les former. Le Roumavagi nous permettra de montrer que nous sommes toujours là et actifs, en attendant de vraiment retrouver une activité tous azimuts.
La manifestation comportera plusieurs temps : à l’Oustau de Prouvenço où on parlera de l’oralité de la langue d’oc de nos jours, puis à l’Hôtel de Ville, et enfin à la Cité du Livre, avec un concert gratuit du Còr de la Plana. Les manifestations seront gratuites. En 1853 à Aix, le Félibre Gaut avait organisé quelque chose de comparable, le Roumavagi dei Troubaire. Nous renouons avec cette tradition, à l’époque où l’enjeu c’est la survie de notre langue.
JM Ramier : "nous maintenons le lieu et le cap"
Après la disparition de Jean-Pierre Belmon (à g.), le nouveau présiden tdu Cep d'Oc, Jean-Marie Ramier, cherche à faire vivre ses ultimes projets, avant que la structure ne retrouve un second souffle (Photo MN)
Le Cep d’Oc est né pour organiser le collectage filmé de la parole d’oc en Provence Alpes Côte d’Azur, et produire des œuvres diverses, regardant notre langue régionale, captées et mises à disposition du public. Son activité importante en 2013-2015, s’est ralentie. Un regain est-il envisageable bientôt ?
Le Cep d’Oc a toujours les mêmes buts, collecter la parole d’Oc dans notre région, et créer des œuvres audiovisuelles, ou aider ceux qui travaillent dans l’audiovisuel en leur apportant nos connaissances en langue d’oc. Mais si nous sommes fidèles aux buts, la vitesse de croisière, elle, a changé. Nous ne pouvons pas faire ce que faisait Jean-Pierre, qui se rendait disponible pour le Cep d’Oc et avait baigné dans les métiers de l’audiovisuel. On ne peut actuellement que produire moins d’œuvres, mais nous maintenons un lieu fait pour faciliter le collectage. Du temps où Jean-Pierre Belmon présidait le Cep d’Oc, un collectage tous les quinze jours était mis en ligne sur notre site web. Après sa disparition nous avons dû ralentir. Mais nous vivons une période de transition. L’essentiel était, sur la période, de maintenir et la structure et le cap.
Le Cep d’Oc a produit des spectacles, réalisé des films, donné la main à des projets audiovisuels. Y en a-t-il en chantier ?
Là aussi nous poursuivons les projets mis en oeuvre par Jean-Pierre Belmon. Ainsi de Pédagomix, qui proposera vingt sketches internet, avec des jeunes, que nous venons de sélectionner. Ceux qui se délectent sur internet des Norman et autres Cyprien, peuvent s’attendre à voir et entendre bientôt quelque chose de sympathique. Les scénarios sont en cours d’écriture, on vous tiendra au courant des développements.
Le Cep d’Oc a toujours les mêmes buts, collecter la parole d’Oc dans notre région, et créer des œuvres audiovisuelles, ou aider ceux qui travaillent dans l’audiovisuel en leur apportant nos connaissances en langue d’oc. Mais si nous sommes fidèles aux buts, la vitesse de croisière, elle, a changé. Nous ne pouvons pas faire ce que faisait Jean-Pierre, qui se rendait disponible pour le Cep d’Oc et avait baigné dans les métiers de l’audiovisuel. On ne peut actuellement que produire moins d’œuvres, mais nous maintenons un lieu fait pour faciliter le collectage. Du temps où Jean-Pierre Belmon présidait le Cep d’Oc, un collectage tous les quinze jours était mis en ligne sur notre site web. Après sa disparition nous avons dû ralentir. Mais nous vivons une période de transition. L’essentiel était, sur la période, de maintenir et la structure et le cap.
Le Cep d’Oc a produit des spectacles, réalisé des films, donné la main à des projets audiovisuels. Y en a-t-il en chantier ?
Là aussi nous poursuivons les projets mis en oeuvre par Jean-Pierre Belmon. Ainsi de Pédagomix, qui proposera vingt sketches internet, avec des jeunes, que nous venons de sélectionner. Ceux qui se délectent sur internet des Norman et autres Cyprien, peuvent s’attendre à voir et entendre bientôt quelque chose de sympathique. Les scénarios sont en cours d’écriture, on vous tiendra au courant des développements.