Donnait-on cher de la peau de l'enseignement d'immersion en occitan, en 1979, quand le mouvement des Calandretas est né ?
Ecole Calandreta La Garriga, à Gignac (photo XDR)
Nous vous invitons à soutenir concrètement deux écoles en particulier
La patiente et chantonante petite alouette a servi de modèle au mouvement éducatif, et nous devons constater que celui-ci est durable, soutenable.
Parce que le maintient d'une culture vive dépend du maintien public de la langue qui la soutient. Parce que les parents ont voulu de cet enseignement. Ce sont eux, toujours, qui sont à l'origine d'un projet.
En Languedoc ce samedi 19 janvier, le mouvement des Calandretas ouvre les portes de chacune de ses écoles. Il y en a 24 dans cette région, sur un total de près de 70 entre Bordeaux et Nice. 1929 élèves du Languedoc y vont chaque jour, puis certains peuvent poursuivre leur cursus dans deux collèges, et désormais un lycée.
Chaque école vous propose de venir voir, et entendre. Les enfants y acquièrent une seconde langue, avec facilité. C'est celle de leur pays. Cela donnera du corps à leur existence. Ils seront vraiment de quelque part et de là pourront partir à la découverte du monde, de l'autre.
Mais pour eux c'est aussi l'apprentissage facile d'une langue, qui ouvrira leur cerveau à toutes les autres. Un bagage intéressant à l'heure de la mondialisation : pour leur richesse relationnelle, pour leur vie professionnelle tout autant.
Nous profitons de cet événement pour vous signaler le projet de l'école La Garriga, de Gignac, dans l'Hérault. Cette école termine le 28 janvier une opération de financement participatif. Elle a besoin de 5000€ pour aménager un local à l 'entrée de l'école, qui servira aux animations. Faire du théâtre, préparer une fête, etc. tout ceci enrichira la vie de ces enfants, et vous pouvez y apporter votre contribution.
En provençal, contribuer se dit "portar pèire"; nous vous invitons à le faire. Vous recevrez une des contributions liée au crowdfunding, tel ce livret des expressions quotidiennes en occitan, qui nous fait bien envie !
Surtout, vous aurez fait quelque chose d'important, avec quelques euros, pour l'avenir de ces 100 élèves et de notre langue d'oc.
Et puis, nous vous signalons aussi la calandreta de Gap, l'une des deux seules de Provence, avec Orange. La Calandreta Gapiana.
Celle-ci nous signale que ses finances restent fragiles. Ah! les collectivités locales l'adorent, jusqu'au moment de faire le chèque.
Nous vous recommandons donc aussi d'apporter votre aide au développement de cet enseignement, qui désormais concerne deux classes, et non une seule, grâce aux efforts de beaucoup l'an passé.
La Calandreta André Faure (du nom du fondateur, et toujours ami) vous invite donc à la soutenir. Un don financier d’un individu sera associé à une réduction d’impôt de 60%, idem pour une entreprise.
Votre consentement est nécessaire à l’association de soutien à l’école, qui vous enverra le formulaire via calandreta05@outlook.fr
Parce que le maintient d'une culture vive dépend du maintien public de la langue qui la soutient. Parce que les parents ont voulu de cet enseignement. Ce sont eux, toujours, qui sont à l'origine d'un projet.
En Languedoc ce samedi 19 janvier, le mouvement des Calandretas ouvre les portes de chacune de ses écoles. Il y en a 24 dans cette région, sur un total de près de 70 entre Bordeaux et Nice. 1929 élèves du Languedoc y vont chaque jour, puis certains peuvent poursuivre leur cursus dans deux collèges, et désormais un lycée.
Chaque école vous propose de venir voir, et entendre. Les enfants y acquièrent une seconde langue, avec facilité. C'est celle de leur pays. Cela donnera du corps à leur existence. Ils seront vraiment de quelque part et de là pourront partir à la découverte du monde, de l'autre.
Mais pour eux c'est aussi l'apprentissage facile d'une langue, qui ouvrira leur cerveau à toutes les autres. Un bagage intéressant à l'heure de la mondialisation : pour leur richesse relationnelle, pour leur vie professionnelle tout autant.
Nous profitons de cet événement pour vous signaler le projet de l'école La Garriga, de Gignac, dans l'Hérault. Cette école termine le 28 janvier une opération de financement participatif. Elle a besoin de 5000€ pour aménager un local à l 'entrée de l'école, qui servira aux animations. Faire du théâtre, préparer une fête, etc. tout ceci enrichira la vie de ces enfants, et vous pouvez y apporter votre contribution.
En provençal, contribuer se dit "portar pèire"; nous vous invitons à le faire. Vous recevrez une des contributions liée au crowdfunding, tel ce livret des expressions quotidiennes en occitan, qui nous fait bien envie !
Surtout, vous aurez fait quelque chose d'important, avec quelques euros, pour l'avenir de ces 100 élèves et de notre langue d'oc.
Et puis, nous vous signalons aussi la calandreta de Gap, l'une des deux seules de Provence, avec Orange. La Calandreta Gapiana.
Celle-ci nous signale que ses finances restent fragiles. Ah! les collectivités locales l'adorent, jusqu'au moment de faire le chèque.
Nous vous recommandons donc aussi d'apporter votre aide au développement de cet enseignement, qui désormais concerne deux classes, et non une seule, grâce aux efforts de beaucoup l'an passé.
La Calandreta André Faure (du nom du fondateur, et toujours ami) vous invite donc à la soutenir. Un don financier d’un individu sera associé à une réduction d’impôt de 60%, idem pour une entreprise.
Votre consentement est nécessaire à l’association de soutien à l’école, qui vous enverra le formulaire via calandreta05@outlook.fr
De réels bilingues
Enfin, sachez que notre journal couvrira, dans une grosse semaine, la Dictada traditionnelle, avec la Calandreta d'Orange.
Ce mouvement mérite d'être aidé, et de durer. L'enseignement public de la langue d'oc est un objectif absolu, car chacun doit avoir droit à cet enseignement.
L'enseignement associatif de l'occitan doit être soutenu, car il œuvre concrètement et avec cœur à former de réels bilingues.
Ce mouvement mérite d'être aidé, et de durer. L'enseignement public de la langue d'oc est un objectif absolu, car chacun doit avoir droit à cet enseignement.
L'enseignement associatif de l'occitan doit être soutenu, car il œuvre concrètement et avec cœur à former de réels bilingues.
Calandreta Gapiana, hameau de St-Jean à Gap (photo MN)