
Depuis quelque temps, avec son complice Andrieu Saissi, il répond à la sollicitation de la commune du Rouret, au cœur du nouveau Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur.
« On nous demande un travail sur la toponymie locale, et particulièrement sur l’occitan dans les noms de lieux de la commune » résume-t-il. Lavelanier, Malbosc, Lou Sambuc….il y en a des dizaines et les deux compères présenteront bientôt un diaporama aux habitants. Au bout de la démarche, il y a une bilinguïsation d’une partie des lieux-dits du bourg et de ses alentours.
Assurer la présence et, si possible, l’épanouissement de la langue occitane – « un terme qui a enfin fini de faire débat sur place, tant mieux ! » - c’est, depuis longtemps, la tòca du désormais président d’honneur de l’IEO 06.
Très bientôt la 3000è de Ribon-Ribanha

Mais, après 3000 articles publiés, la grande gloire du maître d’oeuvre, c’est d’avoir, avec ce support, « conduit plusieurs personnes à écrire occitan et à publier, alors qu’elles ne s’estimaient pas capables de le faire ».
On s’en rendra compte mieux à l’automne, quand l’IEO publiera le second tome de « Ribon Ribanha », un choix des meilleures chroniques publiées sur le net, signées par un bon nombre de contributeurs.
Ce n’est pas encore tout puisqu’à l’occasion de la Fête du Livre de Mouans-Sartoux, l’IEO 06 sortira deux autres ouvrages, dont la publication aura été préparée par Jean-Pierre Baquié quand il était encore pdt de l’association.
Rendez vous à Mouans-Sartoux

L’auteure marseillo-arlésienne n’écrit pas en niçois, mais il existe une estime réciproque entre elle et les auteurs niçois tel. Miqueu de Carabata, et elle trouve en Jean-Pierre Baquié un correcteur respectueux.
Et puis Joan-Pèire Aiperto publiera aussi sous la bannière IEO un ouvrage en sorgentin.
Le cheminot retraité, campanaire de tria, est en effet aussi écrivain.
Jean-Pierre Baquié a laissé la présidence de l’IEO à Jean-Pierre Spies, avec confiance, à l’issue de la dernière AG, sûr que l’œuvre sera poursuivie.
Mais on l’imagine mal consacrer son temps libre à la pêche à la mouche. « Je m’en doutais un peu, la retraite, quand on a des passions, c’est une manière d’en faire encore plus ! »