L’initiative est bien trop rare en Provence pour qu’on la passe sous silence.
La Ville de La Seyne, 65 000 habitants aux portes de Toulon, présente ses vœux à la population en français et en occitan.
L’affichage municipal en ville adopte, sur fond de plage, d’onde et de ciel bleu légèrement nuageux, le message suivant : Marc Vuillemot, cònse de La Sanha, e lo consèu municipau, vos porgisson sei vòts. Bòna annada 2016.
L''année est notée en bleu-blanc-rouge, et la mention « Liberté Egalité Fraternité » suit en français.
Les vœux en occitan sont aussi proposés en français. L’initiative, avec un texte simple et clair, permettra ainsi aux francophones intégraux de La Seyne de s’initier facilement à la langue régionale dont on espère qu’ils chercheront à l’apprendre « una briga ».
Le texte choisi par la municipalité de Marc Vuillemot, maire PS occitanophone depuis 2008, fera toutefois débat. Sur le fond, sans doute personne n’aura à redire, mais sur la forme, on pourra préférer lire « …vos sovetan una bòna annada » de la part du « premier cònsol de La Seina ».
Mais la discussion entre lexicographes passera bien derrière l’acte symbolique. La ville littorale affiche son occitanité dans le cadre de la République française.
Pourvu qu’elle fasse des émules !
La Ville de La Seyne, 65 000 habitants aux portes de Toulon, présente ses vœux à la population en français et en occitan.
L’affichage municipal en ville adopte, sur fond de plage, d’onde et de ciel bleu légèrement nuageux, le message suivant : Marc Vuillemot, cònse de La Sanha, e lo consèu municipau, vos porgisson sei vòts. Bòna annada 2016.
L''année est notée en bleu-blanc-rouge, et la mention « Liberté Egalité Fraternité » suit en français.
Les vœux en occitan sont aussi proposés en français. L’initiative, avec un texte simple et clair, permettra ainsi aux francophones intégraux de La Seyne de s’initier facilement à la langue régionale dont on espère qu’ils chercheront à l’apprendre « una briga ».
Le texte choisi par la municipalité de Marc Vuillemot, maire PS occitanophone depuis 2008, fera toutefois débat. Sur le fond, sans doute personne n’aura à redire, mais sur la forme, on pourra préférer lire « …vos sovetan una bòna annada » de la part du « premier cònsol de La Seina ».
Mais la discussion entre lexicographes passera bien derrière l’acte symbolique. La ville littorale affiche son occitanité dans le cadre de la République française.
Pourvu qu’elle fasse des émules !