A Aurillace, Massiac, Riom et d’autres villes du Cantal, la Dictada sera organisée dans le Cantal par l’Institut d’Estudis Occitans, du 1er février au 21 mars prochain, en fonction des possibilités locales, et avec le souci de ne pas se faire concurrence.
Mais en Limousin la Dictada, elle, a été organisée dès le 25 janvier, tout comme à Septèmes dans les Bouches-du-Rhône, et à Orange, dans le Vaucluse, ou encore à Gap, où elle s’est dite, variété alpine oblige, la “Dictaa”, et pour la douzième fois.
Aujourd’hui même vendredi 31 janvier, les amateurs la feront vivre près de Nïmes, à Mazac, au foyer municipal, dès 16h30.
Et demain premier février, dans la plupart des cités de langue occitane qui l’organisent, cette dictée ludique en lenga nòstra, sera proposée à un public qui renouvelle cette jeune tradition depuis 32 ans.
Il en sera ainsi à Nice (ou deux Dictadas sont en fait organisées, la première ayant eu lieu le 28/01 avec un texte de Zine Trobairita) où l'organisation teste un nouveau lieu, ou à Barcelona, où le Centre d’Agermament Occitano-Català l’organisera avec l’aide de la Generalitat de Catalunya, et accompagnée en musique par le groupe Mirabèl. Rappelons que l’occitan, dans sa variété aranèse, est langue officielle sur tout le territoire du Priorat de Catalogne depuis 2014.
Moment convivial et affirmation de la réalité littéraire d'oc
Et dans le Var, à Carnoules, là encore, en musique avec Flour de camin, les concurrents sont attendus le 1er février dès 14h30 salle Daumier, rue Danielle Casanova.
A de rares exception près la participation est gratuite, et les primés sont dotés. En particulier les enfants, car lorsque la Dictada est proposée en semaine, c’est à coup sûr, que la calandreta locale ou une école publique avec enseignement de l’occitan y participera.
L’idée d’un moment convivial qui soit aussi l’occasion de rappeler que la langue occitane a une histoire littéraire relève d’une double nécessité : d’une part rassembler les gens que réunit la pratique de la langue du pays, d’autre part montrer au monde que cette langue est prestigieuse.
Aussi les articles de presse et reportages télévisés sont bienvenus, tout comme le partage sur les réseaux sociaux de ces moments par environ 3000 à 4000 participants.
La Dictada rend visible et audible une langue que les autorités françaises n’ont de cesse de minorer, cacher, nier depuis un siècle et demi au bas mot.
Aussi ne vous privez pas d’y participer, et qu’importe le nombre de fautes que vous ferez, ou la graphie que vous emploierez, car elles seront toutes acceptées, la classique et la mistralienne.
Et ne vous privez pas de nous faire passer photos et textes de la Dictada, vous alimenterez ainsi notre compte rendu.