Pourquoi ce thème, que tout le monde aborde en 2014 ?
Le début de la grande guerre est un évènement majeur, terrible pour les populations qui l’ont vécu, et parmi les dimensions de cette histoire il y a le fait que ces populations ne parlaient alors pas si souvent que français, en partie dans les milieux ruraux qui ont fourni la grande part des poilus.
Les commémorations parlent peu du fait que les Bretons, Corses ou Provençaux qu’on a envoyé au front y arrivaient avec leur langue.
Bien sûr il vaut mieux compter sur les promoteurs de la langue occitane pour que cette dimension ne soit pas occultée dans les manifestations commémoratives, et c’est le sens de l’engagement de l’Institut d’Estudis Occitans, dans l’organisation de cette quinzaine d’évènements organisés à Marseille et Septèmes.
Vous proposez la Légende du soldat O. Que dit-elle du sujet ?
La pièce de Neyton tourne depuis quelques années, et mérite d’être connue. Bien entendu, c’est particulièrement en cette année de commémorations qu’elle prend tout son sens. Elle nous parle, à travers le soldat varois Odde, fusillé pour l’exemple, de la mauvaise considération dans laquelle l’intelligentsia française a tenu le peuple du Midi. Cette mauvaise réputation s’est cristallisée aux premiers jours de la guerre dans l’affaire du XVè corps, où soldats provençaux et corses ont été accusés de lâcheté, malgré leur attitude courageuse.
La langue occitane a-t-elle fait partie des vaincus de la Grande Guerre ?
La première guerre mondiale a constitué un drame pour l’humanité. Et dans ce drame, il y a aussi le début de la perte de l’occitan comme langue véhiculaire. Les raisons en sont certes complexes, mais c’est le moment où se joue sa davalada.
Le début de la grande guerre est un évènement majeur, terrible pour les populations qui l’ont vécu, et parmi les dimensions de cette histoire il y a le fait que ces populations ne parlaient alors pas si souvent que français, en partie dans les milieux ruraux qui ont fourni la grande part des poilus.
Les commémorations parlent peu du fait que les Bretons, Corses ou Provençaux qu’on a envoyé au front y arrivaient avec leur langue.
Bien sûr il vaut mieux compter sur les promoteurs de la langue occitane pour que cette dimension ne soit pas occultée dans les manifestations commémoratives, et c’est le sens de l’engagement de l’Institut d’Estudis Occitans, dans l’organisation de cette quinzaine d’évènements organisés à Marseille et Septèmes.
Vous proposez la Légende du soldat O. Que dit-elle du sujet ?
La pièce de Neyton tourne depuis quelques années, et mérite d’être connue. Bien entendu, c’est particulièrement en cette année de commémorations qu’elle prend tout son sens. Elle nous parle, à travers le soldat varois Odde, fusillé pour l’exemple, de la mauvaise considération dans laquelle l’intelligentsia française a tenu le peuple du Midi. Cette mauvaise réputation s’est cristallisée aux premiers jours de la guerre dans l’affaire du XVè corps, où soldats provençaux et corses ont été accusés de lâcheté, malgré leur attitude courageuse.
La langue occitane a-t-elle fait partie des vaincus de la Grande Guerre ?
La première guerre mondiale a constitué un drame pour l’humanité. Et dans ce drame, il y a aussi le début de la perte de l’occitan comme langue véhiculaire. Les raisons en sont certes complexes, mais c’est le moment où se joue sa davalada.
Programme :
4 novembre, 18 h – vernissage de l’exposition du Cirdoc : Lenga de guèrra : l’occitan dans la Première guerre mondiale », salle Dugommier à Marseille.
7 novembre, 19h30 – Théâtre de la Comédie : spectacle de JP Belmon, « Omenatge : 1562 jorns : tesimòni du chaple », 15 et 18€.
11 novembre, 15h : Conférence de Claude Chanteloube sur le XVè Corps (en français), Espace Jean Ferrat à Septèmes. Exposition sur le même sujet. Et à 16h30, toujours au même endroit, Théâtre : La legenda negra dau sordat O, par le Centre Dramatique Occitan, d’André Neyton.
14 novembre , 18h : Conférence de Felip Martel sur le XVè corps (en occitan). Salle Dugommier à Marseille.
21 novembre, 19h30 : Cants politics per Lo Còr de la Plana, Théâtre de la Comédie, à Marseille. 15 et 18€.
7 novembre, 19h30 – Théâtre de la Comédie : spectacle de JP Belmon, « Omenatge : 1562 jorns : tesimòni du chaple », 15 et 18€.
11 novembre, 15h : Conférence de Claude Chanteloube sur le XVè Corps (en français), Espace Jean Ferrat à Septèmes. Exposition sur le même sujet. Et à 16h30, toujours au même endroit, Théâtre : La legenda negra dau sordat O, par le Centre Dramatique Occitan, d’André Neyton.
14 novembre , 18h : Conférence de Felip Martel sur le XVè corps (en occitan). Salle Dugommier à Marseille.
21 novembre, 19h30 : Cants politics per Lo Còr de la Plana, Théâtre de la Comédie, à Marseille. 15 et 18€.