
Mais côté cour, le même Joël Bouc laisse voir de l’amertume. « Nous avons cherché les subventions indispensables, fait une large partie du travail pour la réussite de ces évènements, mais qui le sait ? ». Pas de télévisions, à peine un peu de presse écrite. « A peu près personne n’aura souligné publiquement que tout ceci a été rendu possible par notre action militante ». Le moment des remerciements, lors des conférences du 8 septembre, en particulier, a laissés pantois Joël Bouc et quelques autres, qui ont travaillé pour le succès de ce moment. « L’IEO 13 n’a pas été cité. » Un comble.
"La réappropriation de notre culture par des gens à qui l'occasion n'en est jamais offerte est un enjeu fantastique"

« Cette découverte artistique, mais aussi historique et patrimoniale, cette réappropriation de leur culture par des gens à qui cette occasion n’est jamais offerte, constitue pour nous un enjeu fantastique. Nous voulons être à la hauteur de cet enjeu, et nous aimerions que les autres acteurs reconnaissent notre rôle. »
Ils auront l’occasion de le faire, car l’aventure n’est pas terminée. « L’automne du théâtre occitan », notre projet pour 2016, va nous conduire à proposer la pièce d’Andrieu Neyton « Moi Gaston Dominici assassin par défaut ».
Le spectacle du Centre Dramatique Occitan sera en effet donné à Marseille le 18 novembre prochain. Nous en reparlerons.