Le député européen Régions et Peuples Solidaires, le Corse François Alfonsi, s’est félicité de l’adoption de la loi Molac, tout en nous rappelant que c’était moins une surprise qu’on ne le pense.
Tout a été coordonné sur deux ans, d’une part en créant le collectif Pour Que Vivent Nos Langues, réunis en septembre 2019 avec les moyens du Parlement Européen, d'autre part grâce au travail parlementaire qui a favorisé la prise de conscience de nombreux députés et sénateurs.
François Alfonsi rappelle à cet égard que la constitution du groupe parlementaire français Libertés et Territoires a donné les moyens aux députés de travailler sur une longue période à peaufiner et avancer le projet Molac. Par ailleurs la constitution d’un groupe sénatorial Ecologie et Territoires a permis de convaincre le Sénat de mettre à l’ordre du jour ce projet, alors amoindri en première lecture à l’Assemblée Nationale. “C’est ainsi que l’idée est devenue évidente qu’il fallait voter ce texte à l’identique. La force de conviction de Paul Molac a été essentielle, comme le travail collectif dans les deux assemblées”.
La Loi fera t’elle avancer le schmilblic “langues régionales” au ministère de l’Enseignement qui n’en voulait pas ? “M. Blanquer a du se rendre à l’évidence, son avis n’était pas celui des députés de sa majorité, chez qui nous avons réveillé ces identités qui ne demandaient qu’à l’être. Mais il faut maintenant palier à l’urgence : réclamer du ministère le retour de la non concurrence de la matière “langue régionale” au lycée, et le relèvement de son coefficient au baccalauréat. La période ne peut pas être plus favorable !”