Un succès public après une préparation de pro (photo MN)
Au pupitre Gilles Maille aura conduit jusqu’à cinq cents enfants, avec un répertoire varié de chants en occitan de Provence, parfois truffé d’anglais ou de français, quand il s’agissait d’aborder le répertoire contemporain d’un groupe comme Moussu T.
« J’ai beau avoir suivi toute la démarche, je suis sans voix de les entendre… » révèle avec un certain humour Jean-Pierre Reynaud. Cet instituteur fraichement retraité était le monsieur « logistique » des Cantejadas, auxquelles Gilles Maille a apporté tout son savoir-faire de conseiller pédagogique musique.
Les « Cantejadas », c’est le point d’orgue d’un projet au long cours, qui consiste à amener ces écoliers de maternelle et primaire à chanter en occitan devant un public de parents, certes, mais qui s’élargit de nombreux badauds.
Le 14 mai 2013, au Parc Jourdan d’Aix-en-Provence, cette qualité alliée à un bel enthousiasme a contribué à faire le succès de la manifestation. « Elle fera cette année la soirée d’ouverture de C’est Sud, la manifestation aixoise de concerts gratuits » soulignait Arlette Ollivier, l’adjointe au maire d’Aix, déléguée, entre autres, à la Culture Provençale.
Cette élue se disait ravie d’avoir aidé les Cantejadas. Sa collègue Patricial Larnaudie, elle déléguée à l’Education, insistait sur l’implication des services de la commune, essentielle pour la bonne tenue de la manifestation.
« J’ai beau avoir suivi toute la démarche, je suis sans voix de les entendre… » révèle avec un certain humour Jean-Pierre Reynaud. Cet instituteur fraichement retraité était le monsieur « logistique » des Cantejadas, auxquelles Gilles Maille a apporté tout son savoir-faire de conseiller pédagogique musique.
Les « Cantejadas », c’est le point d’orgue d’un projet au long cours, qui consiste à amener ces écoliers de maternelle et primaire à chanter en occitan devant un public de parents, certes, mais qui s’élargit de nombreux badauds.
Le 14 mai 2013, au Parc Jourdan d’Aix-en-Provence, cette qualité alliée à un bel enthousiasme a contribué à faire le succès de la manifestation. « Elle fera cette année la soirée d’ouverture de C’est Sud, la manifestation aixoise de concerts gratuits » soulignait Arlette Ollivier, l’adjointe au maire d’Aix, déléguée, entre autres, à la Culture Provençale.
Cette élue se disait ravie d’avoir aidé les Cantejadas. Sa collègue Patricial Larnaudie, elle déléguée à l’Education, insistait sur l’implication des services de la commune, essentielle pour la bonne tenue de la manifestation.
Beaucoup de rigueur et deux ans de préparation
Depuis six heures du matin les employés communaux de diverses spécialités étaient en effet à pied d’œuvre : déballage du matériel sonore, montage de la scène … pompiers, régie, transports…rien ne manquera, et au final, après 22 h, une fois le public parti, les mêmes employés rangeront le matériel et démonteront les structures sous la pluie. Celle-ci aura heureusement épargné chanteurs et spectateurs.
« Cette réussite montre qu’une vrai préparation, une équipe de gens sérieux dans les écoles, permet à tous de vivre une telle soirée » pouvait expliquer ensuite Rémy Salamon. Lui aussi enseignant retraité depuis peu, il a écrit l’histoire originale d’un roi bien triste. Il a le pouvoir, mais il lui manque les sentiments…qui lui seront prodigués par un « inférieur » quand il acceptera de descendre de son piédestal.
530 enfants de six écoles des Bouches-du-Rhône, et sans doute deux fois plus de parents ont participé à cette soirée, organisée au premier chef par l’Association pour l’Enseignement de la Langue d’Oc.
Un regret pour cette initiative aixoise tellement réussie, aucune école d'Aix intra muros n’y participait. D’autres, comme l’école Mermoz d’Aubagne, se sont réellement investis dans une démarche qui exige à peu près deux ans de travail.
Ecoutons Rémy Salamon : « le choix des musiques est discuté avec les musiciens et le conseiller pédagogique spécialisé « musiques ». Un CD est enregistré, c’est avec lui que les maîtres vont faire répéter les enfants. Puis nous rencontrerons trois ou quatre fois tous les adultes impliqués afin d’éviter tous les écueils, et d’accorder tous les violons. Au final, tout est si finement préparé, qu’il est inutile de réunir pour une répétition les enfants ».
C’est ce qui les a gardés frais tout au long de cette belle soirée !
« Cette réussite montre qu’une vrai préparation, une équipe de gens sérieux dans les écoles, permet à tous de vivre une telle soirée » pouvait expliquer ensuite Rémy Salamon. Lui aussi enseignant retraité depuis peu, il a écrit l’histoire originale d’un roi bien triste. Il a le pouvoir, mais il lui manque les sentiments…qui lui seront prodigués par un « inférieur » quand il acceptera de descendre de son piédestal.
530 enfants de six écoles des Bouches-du-Rhône, et sans doute deux fois plus de parents ont participé à cette soirée, organisée au premier chef par l’Association pour l’Enseignement de la Langue d’Oc.
Un regret pour cette initiative aixoise tellement réussie, aucune école d'Aix intra muros n’y participait. D’autres, comme l’école Mermoz d’Aubagne, se sont réellement investis dans une démarche qui exige à peu près deux ans de travail.
Ecoutons Rémy Salamon : « le choix des musiques est discuté avec les musiciens et le conseiller pédagogique spécialisé « musiques ». Un CD est enregistré, c’est avec lui que les maîtres vont faire répéter les enfants. Puis nous rencontrerons trois ou quatre fois tous les adultes impliqués afin d’éviter tous les écueils, et d’accorder tous les violons. Au final, tout est si finement préparé, qu’il est inutile de réunir pour une répétition les enfants ».
C’est ce qui les a gardés frais tout au long de cette belle soirée !