Vous abonner dès aujourd'hui nous permettra d'agir au long terme pour faire passer la langue d'oc en Provence, d'une génération à l'autre
Aquò d’Aquí n’est pas la propriété d’un grand groupe de presse. Aucun actionnaire de mise dessus. Ce journal de militants n’a pas les moyens des grands magazines en couleurs sur papier glacé. Son équilibre économique dépend des subventions des collectivités territoriales et de ses abonnements.
25€ par an, le prix d'une information bilingue sur une société ouverte, en danger de fermeture...
Philippe Langevin, président de l'association éditrice d'Aquò d'Aquí
Dans le contexte budgétaire d’aujourd’hui, ces aides publiques ne sont pas acquises. Loin de là. Le Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur vient d’abaisser celle qu’il nous octroie. Et dans des proportions importantes, quasi moins 30%. Avec les baisses, moins importantes, que pratiquent d'autres collectivités, la perte d'Aquò d'Aquí atteint les 8000€. Pour continuer à paraître, Aquò d’Aquí doit impérativement accroître fortement le nombre de ses abonnés.
Il serait infiniment regrettable que le seul mensuel bilingue de Provence- Alpes Côte d’Azur ne soit plus en situation de paraître. Vous devez le savoir, le site internet que vous visitez, ne peut vivre qu’avec son édition mensuelle, qui aura trente ans, nous l’espérons, l’an prochain.
D’une façon générale, la disparition d’un journal est toujours celle d’une partie de nos libertés. Plus spécifiquement, Aquò d’Aquí est un média d’information sur l’ensemble des sujets concernant la vie économique, sociale, et pas seulement culturelle de notre territoire. Il propose des dossiers et des articles en français et en occitan : provençal, niçois ou vivaro-alpin, en acceptant la graphie utilisée par chaque auteur. Cette ouverture, cette manifestation de respect, c’est un de ses fondements. La perdre serait un recul considérable pour le régionalisme en Provence. Lui, nous le voulons ouvert, prêt à débattre, sérieux dans son rapport à l’actualité et au débat de société, là où d’autres officines l’aimeraient racorni sur la seule idée patrimoniale, et le dogme confit dans la naphtaline. Mais plus encore, Ce journal s’oblige à suivre au plus près les manifestations en rapport avec notre langue et notre histoire. Elles, sont le socle de notre avenir et son véhicule.
En informant en lengo nosto sur l'actualité de la société provençale, en informant en français sur la création en occitan, nous pensons tenir un rôle indispensable pour que les Provençaux continuent à faire entendre leur originalité dans le monde.
Dans une mondialisation financière sans règles ni lois, à la faveur aussi des nouveaux moyens de communication et de la gratuité de l’accès à d’innombrables sites Internet, les éléments structurants de notre histoire et de notre patrimoine ont tendance à s’effacer devant une conception technique de la modernité. Celle-ci évacue toute référence aux histoires, aux cultures et aux langues que l’on dit locales. Mais voilà, notre propre conception de la culture n’est pas celle de l’enfermement dans des identités douteuses, mais bien celle de l’ouverture au monde.
A ce titre, le provençal, le niçois, le gavot ne sont pas des langues locales. Notre langue d’oc, comme toutes celles que l’on dit minoritaires, relève de l’universel. Ce n’est pas celle des seuls Provençaux, qui la parlent hélas de moins en moins. C’est celle des amoureux d’un territoire bouleversé par de grands aménagements, souvent conduits dans les normes banalisées de l’architecture internationale. Ils souhaitent comprendre comment bat le cœur d’un espace dont la réputation n’est pas toujours conforme à la réalité. C’est la langue, même s’ils ne la parlent pas, des nouveaux arrivants qui s’intéressent à la vie de leur territoire d’accueil, qui veulent comprendre sa construction et qui s’interrogent sur le nom des gens et l’origine des lieux. C’est celle d’une histoire longue, jamais tranquille. C’est aussi celle des défenseurs d’un patrimoine en péril, qui passent souvent plus de temps à s’opposer sur des subtilités lexicales, qu’à s’unir pour faire face à l’uniformatisation des comportements.
C’est pourquoi Aquò d’Aquí est un partenaire actif du Forum d’Oc qui regroupe les grands mouvements culturels de la région, comme le Félibrige, l’Institut d’Etudes Occitanes, les Calandretas et l’Association pour l’Enseignement de la Langue d’Oc.
Nous lançons aujourd’hui un appel aux abonnements. Car beaucoup de personnalités qui nous ont fait part, à diverses occasions, de leur soutien, ne sont pas abonnées. Un grand nombre de personnes, qui partagent nos valeurs, ne nous connaissent pas. D’anciens abonnés ne renouvellent pas leur abonnement. De ce fait, nos recettes s’épuisent. Par inadvertance de ses bienveillants soutiens, notre Provence risque de perdre l’unique journal bilingue, attaché à l’innovation sociale et aux valeurs de partage, qui soit réalisé par des journalistes professionnels. Nous ne pourrons pas continuer longtemps à jongler sur le fil du rasoir, si nous ne nous appuyons pas sur un socle de fidèles qui acceptent de donner 25€ par an pour que vive notre histoire.
C’est aujourd’hui qu’il faut réagir.
Aussi, chers lecteurs, je vous appelle à soutenir les valeurs d’ouverture que vous voulez voir partagées par un public plus nombreux, plus large. Je vous demande de formaliser ce soutien en vous abonnant, en nous permettant de faire vivre ces valeurs, en votre nom, et en langue régionale.
Le chèque que vous enverrez à notre adresse postale, nous en ferons l'arme qui combat l'uniformité du monde, l'outil qui construit la société ouverte qui valorise sa langue régionale.
Il serait infiniment regrettable que le seul mensuel bilingue de Provence- Alpes Côte d’Azur ne soit plus en situation de paraître. Vous devez le savoir, le site internet que vous visitez, ne peut vivre qu’avec son édition mensuelle, qui aura trente ans, nous l’espérons, l’an prochain.
D’une façon générale, la disparition d’un journal est toujours celle d’une partie de nos libertés. Plus spécifiquement, Aquò d’Aquí est un média d’information sur l’ensemble des sujets concernant la vie économique, sociale, et pas seulement culturelle de notre territoire. Il propose des dossiers et des articles en français et en occitan : provençal, niçois ou vivaro-alpin, en acceptant la graphie utilisée par chaque auteur. Cette ouverture, cette manifestation de respect, c’est un de ses fondements. La perdre serait un recul considérable pour le régionalisme en Provence. Lui, nous le voulons ouvert, prêt à débattre, sérieux dans son rapport à l’actualité et au débat de société, là où d’autres officines l’aimeraient racorni sur la seule idée patrimoniale, et le dogme confit dans la naphtaline. Mais plus encore, Ce journal s’oblige à suivre au plus près les manifestations en rapport avec notre langue et notre histoire. Elles, sont le socle de notre avenir et son véhicule.
En informant en lengo nosto sur l'actualité de la société provençale, en informant en français sur la création en occitan, nous pensons tenir un rôle indispensable pour que les Provençaux continuent à faire entendre leur originalité dans le monde.
Dans une mondialisation financière sans règles ni lois, à la faveur aussi des nouveaux moyens de communication et de la gratuité de l’accès à d’innombrables sites Internet, les éléments structurants de notre histoire et de notre patrimoine ont tendance à s’effacer devant une conception technique de la modernité. Celle-ci évacue toute référence aux histoires, aux cultures et aux langues que l’on dit locales. Mais voilà, notre propre conception de la culture n’est pas celle de l’enfermement dans des identités douteuses, mais bien celle de l’ouverture au monde.
A ce titre, le provençal, le niçois, le gavot ne sont pas des langues locales. Notre langue d’oc, comme toutes celles que l’on dit minoritaires, relève de l’universel. Ce n’est pas celle des seuls Provençaux, qui la parlent hélas de moins en moins. C’est celle des amoureux d’un territoire bouleversé par de grands aménagements, souvent conduits dans les normes banalisées de l’architecture internationale. Ils souhaitent comprendre comment bat le cœur d’un espace dont la réputation n’est pas toujours conforme à la réalité. C’est la langue, même s’ils ne la parlent pas, des nouveaux arrivants qui s’intéressent à la vie de leur territoire d’accueil, qui veulent comprendre sa construction et qui s’interrogent sur le nom des gens et l’origine des lieux. C’est celle d’une histoire longue, jamais tranquille. C’est aussi celle des défenseurs d’un patrimoine en péril, qui passent souvent plus de temps à s’opposer sur des subtilités lexicales, qu’à s’unir pour faire face à l’uniformatisation des comportements.
C’est pourquoi Aquò d’Aquí est un partenaire actif du Forum d’Oc qui regroupe les grands mouvements culturels de la région, comme le Félibrige, l’Institut d’Etudes Occitanes, les Calandretas et l’Association pour l’Enseignement de la Langue d’Oc.
Nous lançons aujourd’hui un appel aux abonnements. Car beaucoup de personnalités qui nous ont fait part, à diverses occasions, de leur soutien, ne sont pas abonnées. Un grand nombre de personnes, qui partagent nos valeurs, ne nous connaissent pas. D’anciens abonnés ne renouvellent pas leur abonnement. De ce fait, nos recettes s’épuisent. Par inadvertance de ses bienveillants soutiens, notre Provence risque de perdre l’unique journal bilingue, attaché à l’innovation sociale et aux valeurs de partage, qui soit réalisé par des journalistes professionnels. Nous ne pourrons pas continuer longtemps à jongler sur le fil du rasoir, si nous ne nous appuyons pas sur un socle de fidèles qui acceptent de donner 25€ par an pour que vive notre histoire.
C’est aujourd’hui qu’il faut réagir.
Aussi, chers lecteurs, je vous appelle à soutenir les valeurs d’ouverture que vous voulez voir partagées par un public plus nombreux, plus large. Je vous demande de formaliser ce soutien en vous abonnant, en nous permettant de faire vivre ces valeurs, en votre nom, et en langue régionale.
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Numéro spécial soutiens (y aura du beau monde!) début juin, l'occasion de vous abonner avant sa publication.