L’expulsion, policière et effectuée devant les camarades de classe de la jeune Léonarda, a bien sur mis en évidence la confusion du gouvernement et de ses soutiens. On en lit assez ailleurs pour que nous y ajoutions quoi que ce soit.
En revanche, dans un pays où l’Etat se méfie toujours tellement des langues parlées par ses habitants, la qualité du français parlé par l’adolescente aurait pour le moins du faire réfléchir tous les commentateurs sur le degré de son intégration. Il devait être élevé.
En revanche, dans un pays où l’Etat se méfie toujours tellement des langues parlées par ses habitants, la qualité du français parlé par l’adolescente aurait pour le moins du faire réfléchir tous les commentateurs sur le degré de son intégration. Il devait être élevé.
Sans le droit du sol nous ne serions même pas ici pour en parler
Mais voilà qu’à droite, la remise en cause du droit du sol veut aussi faire pièce à la possibilité de cette intégration.
C’est ici qu’il convient de faire entendre la petite musique des langues régionales en France. Qu’une Japonaise parle la langue d’Oc et –vous le savez puisque le cas se présente – elle est comptée parmi les nôtres si elle le veut bien. C’est aussi simple que cela.
L’ancien président de la Généralité de Catalogne, Jordi Pujol, alors que se développait dans les faubourgs de Barcelone l’immigration sénégalaise, eut vers 1984 ces mots très simples : « ils parlent catalan ? Alors ils sont Catalans ! Ils ne le parlent pas encore ? dépêchons nous de le leur apprendre, afin qu’ils soient Catalans ». Et il lança un programme d’apprentissage de la langue.
Les questions liées à l’immigration en France sont loin d’être aussi simples. Mais signalons que si le droit du sol n’avait pas été la règle, la moitié au bas mot des défenseurs connus de la langue occitane ne seraient pas Français.
L’élu délégué de Rhône Alpes aux langues régionales, Lounes Belkacem, le linguiste Claude Hagège ou l’élu provençal délégué au Schéma d’aménagement du territoire, Hervé Guerrera, ne pourraient être mes interlocuteurs. Je ne pourrais jamais interviewer les deux candidats en lice jusqu’à dimanche soir de la primaire socialiste de Marseille. Ils n’auraient jamais pu vivre chez nous, enfin, chez eux.
D’ailleurs je ne serais pas ici non plus.
Et ce journal ainsi que son site web n’existeraient probablement pas.
C’est ici qu’il convient de faire entendre la petite musique des langues régionales en France. Qu’une Japonaise parle la langue d’Oc et –vous le savez puisque le cas se présente – elle est comptée parmi les nôtres si elle le veut bien. C’est aussi simple que cela.
L’ancien président de la Généralité de Catalogne, Jordi Pujol, alors que se développait dans les faubourgs de Barcelone l’immigration sénégalaise, eut vers 1984 ces mots très simples : « ils parlent catalan ? Alors ils sont Catalans ! Ils ne le parlent pas encore ? dépêchons nous de le leur apprendre, afin qu’ils soient Catalans ». Et il lança un programme d’apprentissage de la langue.
Les questions liées à l’immigration en France sont loin d’être aussi simples. Mais signalons que si le droit du sol n’avait pas été la règle, la moitié au bas mot des défenseurs connus de la langue occitane ne seraient pas Français.
L’élu délégué de Rhône Alpes aux langues régionales, Lounes Belkacem, le linguiste Claude Hagège ou l’élu provençal délégué au Schéma d’aménagement du territoire, Hervé Guerrera, ne pourraient être mes interlocuteurs. Je ne pourrais jamais interviewer les deux candidats en lice jusqu’à dimanche soir de la primaire socialiste de Marseille. Ils n’auraient jamais pu vivre chez nous, enfin, chez eux.
D’ailleurs je ne serais pas ici non plus.
Et ce journal ainsi que son site web n’existeraient probablement pas.