Ah! Radio France et ses déclinaisons.
La grande maison circulaire a 50 ans.
Cet organisme conçu pour être la voix de la France n'a pas plus que d'autres essayé d'étouffer les autres langues de France.
La grande maison circulaire a 50 ans.
Cet organisme conçu pour être la voix de la France n'a pas plus que d'autres essayé d'étouffer les autres langues de France.
Ses différentes stations thématiques ont même pu contribuer à les faire connaître. France Culture a programmé plusieurs émissions consacrées à l'occitan ces deux dernières années.
Nous avons encore en mémoire une émission à épisodes consacrée à la musique des troubardours...sur France Musique en 1982!
FIP faisait entendre des groupes trads comme Mont-Jòia, en 1980 déjà.
Et quelques uns ont pu s'apercevoir qu'ils comprenaientt absolument tout ce que disait un chroniqueur sur la station provençale, à qui on laissait une demi-heure hebdomadaire, très, très nocturne. Nous étions en 1982.
Bref, la porte n'était pas complètement fermée à la langue d'Oc. Mais elle n'était pas grande ouverte non plus.
En fait c'est dans les antennes régionales qu'on l'attendait surtout.
C'est là qu'elle a manqué le plus. Les directeurs d'antenne ont eu beau se succéder, aucun n'avait envie.
Et les chargés de mission "langues régionales" que les stations se créaient n'étaient tout bonnement pas entendus.
Temps perdu! Mauvaise volonté à tous les étages.
Les décideurs ne veulent pas de quoi que ce soit qui ne soit "people", ils ne veulent rien qui fasse "bouseux".
Et ils ont le pouvoir de s'asseoir sur le cahier des charges qui leur fait obligation de diffuser des émissions en langues régionales.
Ils confondent avec beaucoup de mauvaise foi une émission de vulgarisation à propos de l'occitan, avec une émission en occitan. Cela leur permet de dire qu'ils font ce qu'ils ne font pas.
Le folklore leur convient, mais faire savoir que la création se décline en provençal leur est inconcevable.
Ces gens là ont une tour Eiffel dans la boîte crânienne ; ça les aide à transmettre mais pas beaucoup à réfléchir "régional". Pour des antennes régionales, ce n'est pas un avantage.
A cinquante ans il est temps que Radio France comprenne qu'elle émet dans un pays aux multiples cultures, et qu'elle considère que la francophonie doit promouvoir les langues de France, et non le seul français.
Nous avons encore en mémoire une émission à épisodes consacrée à la musique des troubardours...sur France Musique en 1982!
FIP faisait entendre des groupes trads comme Mont-Jòia, en 1980 déjà.
Et quelques uns ont pu s'apercevoir qu'ils comprenaientt absolument tout ce que disait un chroniqueur sur la station provençale, à qui on laissait une demi-heure hebdomadaire, très, très nocturne. Nous étions en 1982.
Bref, la porte n'était pas complètement fermée à la langue d'Oc. Mais elle n'était pas grande ouverte non plus.
En fait c'est dans les antennes régionales qu'on l'attendait surtout.
C'est là qu'elle a manqué le plus. Les directeurs d'antenne ont eu beau se succéder, aucun n'avait envie.
Et les chargés de mission "langues régionales" que les stations se créaient n'étaient tout bonnement pas entendus.
Temps perdu! Mauvaise volonté à tous les étages.
Les décideurs ne veulent pas de quoi que ce soit qui ne soit "people", ils ne veulent rien qui fasse "bouseux".
Et ils ont le pouvoir de s'asseoir sur le cahier des charges qui leur fait obligation de diffuser des émissions en langues régionales.
Ils confondent avec beaucoup de mauvaise foi une émission de vulgarisation à propos de l'occitan, avec une émission en occitan. Cela leur permet de dire qu'ils font ce qu'ils ne font pas.
Le folklore leur convient, mais faire savoir que la création se décline en provençal leur est inconcevable.
Ces gens là ont une tour Eiffel dans la boîte crânienne ; ça les aide à transmettre mais pas beaucoup à réfléchir "régional". Pour des antennes régionales, ce n'est pas un avantage.
A cinquante ans il est temps que Radio France comprenne qu'elle émet dans un pays aux multiples cultures, et qu'elle considère que la francophonie doit promouvoir les langues de France, et non le seul français.