Certains personnages font beaucoup, tout en faisant peu parler d’eux. Telle était Maria Tarbouriech.
La profession de foi de sa vie c’était favoriser la diversité du vivant : la diversité des espèces cultivées, la diversité des langues qui disent un monde.
Elle nous a quittés vendredi.
La profession de foi de sa vie c’était favoriser la diversité du vivant : la diversité des espèces cultivées, la diversité des langues qui disent un monde.
Elle nous a quittés vendredi.
En 2004 lors d'un stage de langue occitane à Gap (photo Michèu Prat)
En trois mois la maladie l’a emportée, nous laissant le souvenir d’une femme alerte, souriante, extraordinairement optimiste. Répondant à nos vœux il y a dix jours elle nous rassurait ainsi un peu sur son état et son moral.
Ingénieur agronome formée à Montpellier, Maria Tarbouriech était conseillère régionale depuis 2010, élue sur une liste EELV.
Cette occitaniste convaincue vivait en pays gapençais depuis longtemps. Elle s’y était investie dans son métier pour la défense des variétés alpines d’arbres fruitiers, et pour peu qu’on la questionne, elle pouvait vous en dire long sur tel poirier, ses caractéristiques gustatives, son adaptation au terroir, ses utilisations dans le temps, et la nécessité de le conserver.
C’est d’ailleurs ce qu’elle fit durant treize années au Conservatoire de Gap Charance. Une mauvaise année budgétaire mit fin à son emploi, au début des années 2000.
Elle se battit alors pour défendre cette belle diversité en l’expliquant au public et, guide de pays, c’est désormais en marchant qu’elle faisait passer son savoir.
Elle avait aussi signé une dizaine d’ouvrages, sur des plantes ou sur des massifs des Alpes occitanes.
…et avait régulièrement écrit sur les sujets qui la passionnait dans Aquò d’Aquí. Nous vous invitons d’ailleurs à lire ce qu’elle nous avait proposé en 2004 sur la cause de la diversité fruitière, puis en 2008 sur ses souvenirs d’enfant de mai 68.
En 2010 elle avait été élue sur une liste écologiste-occitaniste au Conseil Régional Provence Alpes Cote d’Azur, où elle était déléguée à l’Alimentation de qualité. Elle était également l’élue réfèrente du Pôle Régional d’Innovation et de Développement Economique Solidaire (Prides) Eco Entreprises.
Nous nous souviendrons que le meilleur allié de sa ténacité c’était son sourire. La politique, pour Maria Tarbouriech, n’était pas synonyme de paraître, mais de faire.
Tous nos entretiens avaient lieu en occitan. Osons affirmer qu’elle contribuait à faire de notre langue occitane un véhicule d’information et de débat.
Elle avait 53 ans. Nous présentons nos condoléances à son compagnon et à ses enfants. Elle nous manque.
Ingénieur agronome formée à Montpellier, Maria Tarbouriech était conseillère régionale depuis 2010, élue sur une liste EELV.
Cette occitaniste convaincue vivait en pays gapençais depuis longtemps. Elle s’y était investie dans son métier pour la défense des variétés alpines d’arbres fruitiers, et pour peu qu’on la questionne, elle pouvait vous en dire long sur tel poirier, ses caractéristiques gustatives, son adaptation au terroir, ses utilisations dans le temps, et la nécessité de le conserver.
C’est d’ailleurs ce qu’elle fit durant treize années au Conservatoire de Gap Charance. Une mauvaise année budgétaire mit fin à son emploi, au début des années 2000.
Elle se battit alors pour défendre cette belle diversité en l’expliquant au public et, guide de pays, c’est désormais en marchant qu’elle faisait passer son savoir.
Elle avait aussi signé une dizaine d’ouvrages, sur des plantes ou sur des massifs des Alpes occitanes.
…et avait régulièrement écrit sur les sujets qui la passionnait dans Aquò d’Aquí. Nous vous invitons d’ailleurs à lire ce qu’elle nous avait proposé en 2004 sur la cause de la diversité fruitière, puis en 2008 sur ses souvenirs d’enfant de mai 68.
En 2010 elle avait été élue sur une liste écologiste-occitaniste au Conseil Régional Provence Alpes Cote d’Azur, où elle était déléguée à l’Alimentation de qualité. Elle était également l’élue réfèrente du Pôle Régional d’Innovation et de Développement Economique Solidaire (Prides) Eco Entreprises.
Nous nous souviendrons que le meilleur allié de sa ténacité c’était son sourire. La politique, pour Maria Tarbouriech, n’était pas synonyme de paraître, mais de faire.
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Elle avait 53 ans. Nous présentons nos condoléances à son compagnon et à ses enfants. Elle nous manque.
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